Bien malgré elle, la chaîne Starbucks se retrouve prise à parti dans le débat sur le contrôle des armes aux Etats-Unis. Des groupes militants ont demandé à la firme de Seattle de bannir les armes à feu de ses enseignes, ce que Starbucks a refusé. Le débat s'est enflammé, et mercredi 3 mars des militants anti-armes à feu ont manifesté devant le magasin originel de la chaîne. Exaspérée, la compagnie ne sait plus comment faire pour détourner l'attention de son cas.
«Les groupes militants des deux camps ont choisi d'utiliser Starbucks pour attirer l'attention sur leurs positions», explique-t-elle dans un communiqué. «Alors que le débat public continue, nous demandons aux personnes intéressées de se retenir de placer Starbucks et ses employés en porte-à-faux.»
La politique de Starbucks sur le port d'armes n'intéressait personne jusqu'en janvier, lorsque des militants ont appris que des pro-armes, et notamment Open Carry, faisaient leurs réunions dans des cafés et des restaurants de Californie. Le groupe anti-armes Brady Campaign a alors demandé à plusieurs enseignes, dont California Pizza Kitchen et Pitt's Coffee and Tea d'interdire les armes dans leurs magasins, comme c'est leur droit. Obtenant une réponse favorable, ils sont montés d'un cran et ont fait la même requête à Starbucks. Son refus a sonné le début des hostilités contre la firme de Seattle. Une pétition en ligne a déjà recueilli 30.000 signatures.
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Image de une: Starbucks via Flickr