Le procès de Radovan Karadzic a repris ce lundi 1er mars à La Haye devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) après près de quatre mois d'interruption. Karadzic, qui avait refusé d'assister au début de son procès et rejeté l'aide d'un avocat, a présenté sa défense, seul, pendant près de cinq heures en affirmant vouloir «défendre la grandeur de la petite nation serbe en Bosnie».
Selon l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie, «tout ce que les Serbes ont fait était de la légitime défense et tout cela a été traité comme un crime».
Radovan Karadzic est accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide durant la guerre de Bosnie au début des années 1990. Plusieurs observateurs le considèrent comme responsable du massacre de Srebrenica et de ses 8.000 victimes bosniaques. Pour tous ces chefs d'inculpation, Karadzic a indiqué qu'il plaiderait non-coupable.
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Image de une: Radovan Karadzic au TPIY, le 3 novembre 2009. REUTERS/Michael Kooren