Médias / Tech & internet

Le Guardian et le Washington Post sont désormais bloqués en Chine

Temps de lecture : 2 min

Ils figuraient parmi les rares grands médias en anglais encore accessibles dans le pays de la «grande muraille numérique».

Le journal The Guardian | Nick via Flickr CC License by
Le journal The Guardian | Nick via Flickr CC License by

Facebook, WhatsApp, Twitter, Youtube... Depuis plusieurs années, la Chine bloque régulièrement l'accès à des sites Internet, de manière temporaire ou durable. Jusqu'à présent, le Washington Post et le Guardian, mastodontes de la presse anglo-saxonne, avaient échappé à cette censure de la «grande muraille électronique». Mais depuis quelques jours, l'accès aux deux sites, ainsi qu'à une dizaine d'autres, a été bloqué, rapportent les médias concernés.

C'est leur couverture du 30e anniversaire de la répression de la place Tiananmen qui auraient eu raison d'eux. «Le Gouvernement chinois a régulièrement restreint la couverture de cet incident», rappelle le Guardian, qui remarque que son site a été «mis hors ligne pour les internautes chinois après le 4 juin, jour anniversaire du massacre, que le Guardian a largement couvert sur son site et dans son édition papier.» Même constat pour d'autres médias, dont le site anonyme GreatFire, qui lutte contre cette censure, a dressé la liste:

Impossible également pour les Chinois de se connecter à Wikipedia, quelle qu'en soit la langue, depuis qu'un article sur Tiananmen a fait son apparition fin avril. Ces différents sites rejoignent Bloomberg, le New York Times, le Wall Street Journal, ou encore Reuters, autant de sites anglosaxons bloqués depuis plusieurs années en Chine, rappelle le Washington Post.

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