Invité mercredi 20 mars de L'Instant politique de France Info, le député du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu s'est exprimé sur les violences survenues samedi dernier en marge de «l'acte 18» des «gilets jaunes». Dénonçant un «gouvernement incapable de protéger les Français» composé «d'amateurs», l'élu s'est attardé sur la loi anti-casseurs, non votée par le RN: «Cette loi n'apporte aucun moyen supplémentaire aux forces de l'ordre, mais donne à une autorité administrative, un préfet, qui dépend du ministère de l'Intérieur, le pouvoir d'interdire à quiconque de manifester.» Alors qu'Édouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé l'application d'une nouvelle doctrine de maintien de l'ordre, Sébastien Chenu a affirmé «faire confiance aux forces de l'ordre», tout en souhaitant «une désescalade et qu'on arrête d'antagoniser les Français.»
Interrogé sur sa position concernant l'âge du départ à la retraite, à la suite des propos de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, le député RN affirme qu'un retour à la retraite à 60 ans avec quarante annuités est possible, citant en exemple l'Autriche où les femmes cessent de travailler à cet âge là.
À la question Slate (6min39) lui demandant s'il voterait l'élargissement de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, Sébastine Chenu a répondu par la négative, estimant que la filiation et la connaissance de son ascendance étaient mises en péril par cette proposition de loi. «Je ne remets pas en cause la capacité d'élever un enfant pour des couples homosexuels, a-t-il d'éclaré, en revanche l'accès aux origines, l'accès à ses racines est important.»
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