Politique

Chantal Jouanno est prête à ce que son salaire soit débattu lors du grand débat national

Temps de lecture : 2 min

Nommée présidente de la Commission nationale du débat public, elle percevra 176.000 euros par an.

Chantal Jouanno le 7 janvier 2018 | Capture d'écran via France info
Chantal Jouanno le 7 janvier 2018 | Capture d'écran via France info

À l’approche du grand débat national, Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) était l’invitée de Gilles Bornstein dans «L’Instant politique» sur France info.

Chargée de l’organisation et de la synthèse du débat qui aura lieu à partir du 15 janvier, elle promet de donner un retour au président Macron de la manière la plus brute possible: «C’est la Commission nationale qui va faire la synthèse de l’ensemble, dans un souci d’exhaustivité totale. C’est-à-dire qu’on va faire une photographie sincère du constat, de ce que vivent les personnes et de ce qu’elles proposent. On le fait sans jamais retraduire ou reformuler les propos des uns et des autres».


Chantal Jouanno entend prendre en compte des propositions de mesures déjà existantes ou même des informations fausses, afin qu'Emmanuel Macron puisse pleinement saisir la position des Français et Françaises.

À Gilles Bornstein qui évoque le salaire «pas très gilets jaunes» de 176.000 euros par an qu'elle percevra pour sa mission, cette dernière répond qu'il est fixé par les autorités et qu'elle est prête au débat sur le sujet: «Si les gens veulent faire une proposition pour réviser ce salaire, ils en sont totalement libres».

Slate est partenaire de L'Instant politique, sur la chaîne France info, tous les jours à 11h20.

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