Donald Trump a passé les fêtes à Washington, au lieu de sa villa en Floride, déterminé à obtenir un budget de 5 milliards de dollars pour financer son projet de mur, une proposition refusée par la majorité démocrate à la Chambre des représentants.
Le président américain a donc passé une bonne partie du 31 décembre à s'énerver contre les Démocrates sur Twitter. Pour tenter de prouver l'utilité d'un mur à la frontière mexicaine, il s'est lancé dans une étrange comparaison entre les murs et les roues.
«N'oubliez pas. A travers l'histoire, certaines choses ne s'améliorent JAMAIS et ne changent JAMAIS. Il y aura toujours des murs et des roues. Ça a TOUJOURS été comme ça et ça sera TOUJOURS comme ça! Merci d'expliquer aux Démocrates que rien en remplacera JAMAIS un bon vieux MUR!»
Il a ensuite reparlé de murs et de roues pendant une interview avec Fox News au cours de laquelle il a dit que, comme les roues, les murs étaient particulièrement efficaces.
Ce parallèle entre le mur et la roue comme symboles de ce qui est indispensable inspire Trump depuis plusieurs semaines. Le 21 décembre, il avait comparé le mur à l'invention de la roue.
«Les Démocrates essayent de dénigrer le concept de mur, disant que c'est dépassé. Mais la vérité, c'est que rien d'autre ne marchera, et c'est le cas depuis des milliers d'années. C'est comme la roue, il n'y a rien de mieux.»
L'absence de compromis au sujet du mur a provoqué un «shutdown», une paralysie du gouvernement qui fait que des centaines de milliers d'employés fédéraux ont cessé d'être payés. Les Démocrates ont proposé un budget qui inclut 1,3 milliards de dollars pour la barrière actuellement à la frontière, mais pas de mur.
Même si Trump maintient sur Twitter que son projet de mur est vraiment un «bon vieux» mur, son ancien chef de cabinet, John Kelly, a récemment déclaré l'inverse au Los Angeles Times: «pour être honnête, ce n'est pas un mur», avait-il dit, avant d'expliquer qu'il s'agissait plutôt d'une barrière ou d'une clôture, mais pas d'un mur en béton.