Vous habitez au sud est de l'Autralie, vous voyez se creuser autour de vous des mines de charbon qui défigurent le paysage? Ou vous habitez n'importe où sur terre et les transformations engendrées par le réchauffement climatique vous dépriment? Vous êtes sans doute atteint de sostalgie.
Le New York Times enquête sur cette maladie de l'âme définie par un chercheur australien, Glenn Albrecht, sorte de mal du pays sans l'avoir quitté.
Les travaux d'Albrecht ont été fortement corroborés l'été dernier par la parution d'une étude intitulée «Les liens entre la psychologie et les changements climatiques mondiaux». Une large partie de cette étude se concentrait sur le «coût» émotionnel étonnant des détériorations de l'environnement: anxieté, désespoir, apathie, chagrin.
L'un des auteurs de l'étude, un psychologue clinicien, est l'un des spécialistes de «l'écopsychologie» (psychologie de l'écologie). Cette discipline, née dans les années 60, révolutionne la psychologie. Alors que Freud estimait que les névroses étaient la conséquence d'une ignorance de nos instincts sexuels et agressifs profonds, les écopsychologistes estiment que l'inconscient est le fruit de l'ignorance de nos instincts écologiques profonds.
La sostalgie entre dans cette branche de la psychologie et prend de plus en plus d'ampleur.
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