Oups. Voici probablement la réaction de Google à la dernière polémique qui touche le géant du web. Pendant plusieurs heures, la fiche d'informations du parti républicain de Californie indiquait que l'une des idéologies du parti républicain de Californie était le nazisme, aux côtés d'autres idéologies comme le conversatisme, ou le conservatisme fiscal, rapporte Vice.
Une information qui n'a pas plus du tout aux responsables républicains locaux. Pour l'élu républicain à la Chambre des représentants Kevin McCarthy, «il est scandaleux que le plus gros moteur de recherche du monde ait qualifié des millions de Californiens républicains comme des nazis».
De Wikipédia à Google
Pourtant, Google n'est uniquement reponsable du problème, indique Wired: «Selon un porte-parole de Google, la page Wikipédia du parti républicain de Californie a été "vandalisée" et le nazisme a été ajouté à la liste de ses idéologies fondamentales.»
En effet. Dans l'historique des versions, on peut voir qu'une personne a enlevé de la liste des idéologies du parti «le conservatisme aux États-Unis» pour le remplacer par le «nazisme». Le changement est resté en ligne six jours avant d'être modifié par un autre utilisateur.
Quel rapport ? Comme le rappelle Wired, «Google récupère les informations de Wikipédia pour sa fiche d'unformations», à droite des résultats de recherche. Et le vandalisme sur Wikipédia s'est fait ainsi une place dans cette fiche. Depuis, la page Wikipédia a été corrigé, tout comme la fiche d'informations de Google.
Pas sûr que cela ne convainque totalement les Républicains de faire confiance à Google et aux autres entreprises de la Silicon Valley qu'ils jugent parfois trop progressistes et d'avoir un biais contre eux. Comme le rappelle Vice, «au cours des derniers moins, les leaders républicains ont multiplié les accusations de censure à leur encontre de la part des grandes entreprises de technologie. La présidente du comité national républicain Ronna McDaniel et le responsable de la campagne de Donald Trump pour 2020 ont envoyé une lettre à Facebook et Twitter la semaine dernière dans laquelle ils appellent à plus de transparence de la part de ces entreprises dans leur façon d'empêcher des parti-pris politiques en interne».