Culture

VIDÉO. Comment bien utiliser le mot «fuck» dans un film américain

Temps de lecture : 2 min

Un seul, pas plus.

«Anchorman» / Dreamworks
«Anchorman» / Dreamworks

«Fuck, fuck, fuck». Voici trois mots consécutifs que vous avez peu de chances de voir dans un film américain à grand succès.

Si au départ, les règles étaient assez souples, depuis une grosse vingtaine d'années, pour ne pas être interdit aux moins de 17 ans sans la présence d'un adulte aux États-Unis (et donc perdre une part considérable de l'audience en salles), les films sont limités à un (voire parfois deux) «fucks».

Une restriction étrange (et sur laquelle il y a beaucoup à dire), mais une vidéo de Patrick Willems mise en ligne sur YouTube et reprise par Digg, montre que cela peut aussi être un atout dans la construction d'un film. En limitant son utilisation, on donne une importance toute particulière à chaque utilisation du mot «fuck», ce qui permet d'accentuer la tension dramatique, mais aussi le côté humoristique qui permet de relâcher la pression.

«Quand quelqu'un lâche un “fuck”, ça détonne, explique Patrick Willems. [...] L'un des bénéfices de cette règle c'est qu'elle a permis de faire du mot “fuck” une arme, dans les films déconseillés aux moins de 13 ans. C'est une restriction assez stupide qui offre une opportunité créative assez géniale.»

Fuck yes!

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