«Un pays ne meurt pas. Un peuple ne meurt pas», affirme René Préval, le président d'Haïti, plus d'une semaine après le séisme qui a ravagé Port-au-Prince et ses environs. Dans un entretien accordé au Monde, Préval revient sur les difficultés que traverse son pays.
L'aide et les secours, venus très vite, ont posé un problème de coordination. «L'aide arrive alors que nous ne sommes pas préparés à la recevoir. Quand l'avion arrive, on nous dit où sont les camions? Où sont les dépôts? (...) Aujourd'hui tout le monde est conscient que la coordination va nous rendre plus efficaces», déclare René Préval.
La désorganisation a aussi touché le gouvernement: «Lorsque l'événement s'est produit, j'ai essayé d'appeler mes ministres. Aucun téléphone ne répondait. J'ai essayé de les rejoindre en voiture. Toutes les rues étaient bloquées.» Si cette situation s'améliore un peu aujourd'hui, Préval doit tout de même utiliser un «bureau de fortune», les principaux lieux du pouvoir s'étant effondrés.
Le Président haïtien aborde aussi la question du maintien de l'ordre. «C'est toujours la Minustah (la mission de l'ONU) qui est chargée de la sécurité avec notre police, et aidée par les Américains.» Et d'expliquer que la situation a été rendue compliquée par l'effondrement de la prison qui a permis à de nombreux «bandits» de s'échapper.
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Image de Une : René Préval, au centre de la photo , via Flickr