Le poste de président de la Cour des Comptes est-il hanté par le fantôme de Philippe Séguin? Il semble en tous cas que trouver un successeur au «petit chose» de la République ne soit pas aisé. Après François Hollande, qui a publiquement refusé l'idée de prendre le poste, Alain Juppé explique mardi 19 janvier pourquoi il a refusé le poste, que Nicolas Sarkozy lui a proposé.
«Si j'avais accepté, cela aurait impliqué que je renonce à mon mandat de maire de Bordeaux, explique l'ancien Premier ministre. Je ne ferai pas ça aux Bordelais et aux Bordelaises. L'idée que je pourrais m'ennuyer à Bordeaux est une idée qu'il faut se sortir de la tête.»
Interrogé sur sa possible candidature à la succession du premier président de la Cour des comptes le 10 janvier, François Hollande avait répondu «ce n'est pas mon destin», avant d'en profiter pour affirmer son ambition présidentielle: «Je ne suis plus dans les petits rôles ou dans les personnages secondaires (...) Je me prépare pour être candidat. Je considère qu'une élection présidentielle, ça se prépare longtemps à l'avance. Le plus tôt sera le mieux.»
Dans le long entretien accordé aux Echos, Alain Juppé revient également sur le bilan de Nicolas Sarkozy: «Il a fait beaucoup de choses. La riposte à la crise a été ce qu'elle devait être. L'Europe a été désembourbée avec la signature du traité simplifié. [...] Alors, bien sûr, comme le chef de l'Etat est sur tous les fronts, tout ne marche pas et des adaptations sont parfois des reculs. Mais globalement, la France bouge.»
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Image de Une: Alain Juppé, MEDEF, Flickr, CC