La fusillade qui a fait dix-sept morts dans un lycée de Parkland en Floride est la 18e en milieu scolaire depuis janvier aux États-Unis.
Et comme pour les fusillades de Sandy Hook (vingt-six morts en 2012), Orlando (quarante-neuf morts en 2016) et Las Vegas (cinquante-huit morts en 2017), le tueur a utilisé un fusil d'assaut semi-automatique AR-15, une arme particulièrement meurtrière... mais légale.
Alors que les nouvelles de ce massacre venaient de tomber, le sénateur démocrate du Connecticut Chris Murphy, qui était au Congrès, en a profité pour exprimer sa colère devant ses collègues.
«Cette épidémie de massacres de masse a lieu ici, pas par coïncidence ou par mauvaise chance, mais à cause de notre inaction... Nous sommes responsables d'un niveau d'atrocité de masse qui a lieu dans ce pays et nulle part ailleurs», a-t-il dit.
À part exprimer ses condoléances sur Twitter, le président Donald Trump n'a pas évoqué de mesures sur le contrôle des armes.
Peu après le discours de Murphy, le sénateur républicain de Floride Marco Rubio a expliqué qu'il fallait attendre avant de parler réformes et politique.
«Je pense qu'il est important d'en savoir plus avant de tirer des conclusions et de dire qu'il y a une loi à passer qui aurait pu prévenir ça.»
Sur Twitter, Chris Murphy a semblé répondre à cette déclaration:
«Demain, ne me dites pas que ce n'est pas le moment de débattre de la violence par armes. Si vous êtes un leader politique et que vous ne faites rien contre ces massacres, vous êtes complice.»
Dans le Connecticut après le massacre de Sandy Hook, les législateurs ont fait interdire une centaine de modèles d'armes, posé des limites à l'achat de munitions et renforcé les contrôles d'antécédents pour les acheteurs.
Mais au niveau fédéral, ce genre de mesures a toujours été bloqué par les républicains au Congrès.