Des hackers se faisant appeler «cyber armée iranienne» ont paralysé le plus gros moteur de recherche chinois mardi 12 janvier au matin, provoquant des représailles d'hackers chinois, qui ont à leur tour attaqué des sites iraniens, rapporte le Guardian.
Le mois dernier, la «cyber armée iranienne» avait attaqué le site de micro-blogging Twitter. Le site était resté totalement inaccessible pendant près de deux heures, avec un message de revendication apparaissant sur la page d'accueil. «Les Etats-Unis pensent qu'ils contrôlent et gèrent Internet, mais ce n'est pas le cas, nous contrôlons et gérons Internet par notre puissance», pouvait-on y lire dans un anglais approximatif.
Twitter avait joué un rôle important lors de l'élection présidentielle iranienne et le mouvement de protestation qui avait suivi (et qui existe toujours). Il avait notamment permis de suivre le déroulement des manifestations et des autres actions des opposants en direct.
Etant donné que Pékin et Téhéran sont des alliés, on peut s'étonner que les hackers se soient attaqués cette fois-ci au site Baidu, qui détient 60% du marché des recherches sur Internet en Chine. Certains internautes chinois affirment qu'il pourrait s'agir de représailles après que des utilisateurs chinois de Twitter aient utilisé le hashtag #CN4Iran pour exprimer leur soutien aux réformistes iraniens.
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