Internet facilite la propagation des rumeurs. Hier, il a fallu quelques dizaines de minutes pour que beaucoup de sites d'infos, grâce à Twitter, reprennent la «rumeur» de la tentative de suicide de Laura Smet dans l'Eglise Saint-Germain-des-Prés. Une information de TF1 qui s'est propagée comme une traînée de poudre. Mais, Internet ou pas, les rumeurs ont la dent dure, il suffit simplement «d'un groupe humain» pour que la sauce prenne.
Daniel Schneidermann remarque cependant qu'Internet permet surtout de dégonfler aussi rapidement la rumeur. En quelques heures la tentative de suicide n'était plus qu'un malaise. Là où il y a 20 ans une rumeur rampait lamentablement des semaines avant de devoir être démentie (comme en a été victime Isabelle Adjani, soi-disant atteinte du SIDA). Conclusion de Schneidermann: avec Internet, «on peut considérer qu'on a gagné du temps».
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Image de Une: Laura Smet dans les Demoiselles d'honneur de Claude Chabrol