Dès l'annonce de l'enlèvement de deux journalistes de France 3 en Afghanistan, la procédure réglementaire a été enclenchée par les autorités françaises. Le Point publie sur son site un article de l'AFP revenant sur les différentes étapes à suivre pour ce genre de situation.
Premier acteur à entrer en scène, le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères qui fonctionne 24 heures sur 24 grâce à cinquante agents travaillant en étroite collaboration avec les autres ministères concernés. Selon l'actualité du pays où se trouvent les otages, différents agents sont ensuite susceptibles de se mettre en activité. Dans un pays en paix, une cellule interministérielle regroupant des membres du RAID et du GIGN est envoyée sur le terrain pour négocier la libération des otages; dans le cas d'un pays en guerre (comme l'Afghanistan, où sont retenus les deux journalistes), c'est la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) qui «prend la main».
«La principale difficulté, c'est d'identifier les ravisseurs qui vont tenter de prendre contact, généralement par un intermédiaire, avec l'ambassade de France» explique Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignements (CF2R). Après quoi, les agents vérifient que les contacts soient les bons tout en leur demandant des «preuves de vie et de bonne santé» des personnes enlevées. La négociation peut ensuite commencer.
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Image de Une: Troupes françaises au sud de Kaboul Jacky Naegelen / Reuters