C'est un mythe qui s'écroule. Selon une étude du King's College de Londres, reprise par le Daily Mail, le célèbre point G n'existerait pas.
1804 femmes âgées de 23 à 83 ans, faisant toutes parties d'un couple de jumeaux (partageant au moins la moitié des gènes, les jumeaux peuvent plus facilement comparer leurs attributs physiques) ont été interrogées pour l'occasion. Seules 56 % d'entre-elles ont répondu avoir un point G.
Cette zone érogène de la femme serait donc une «une idée subjective» à en croire le professeur d'épidémiologie Tom Spector qui a mené cette étude.
Apparu pour la première fois en 1981 dans le livre The G-Spot and other discoveries about human sexuality de la sexologue américaine Beverly Whipple, le terme de Point G qualifie cette zone dite érogène située dans le vagin. Concentrant plusieurs terminaisons nerveuses, ce point, s'il est stimulé, est supposé mener au plaisir sexuel expliquait la sexologue. Pour Beverly Whipple, l'étude britannique ne peut être pertinente dans la mesure où «les prouesses» des partenaires sexuels ne sont pas prises en compte.
Le Point G resterait donc d'actualité. Sur le site de santé-médecine.net, on apprend même que le «point G est accessible en plaçant deux phalanges de doigt dans le vagin en les mettant en crochet». Une technique complexe qui explique peut-être pourquoi le fameux point reste «méconnu de la plupart des hommes» mais aussi pourquoi «peu de femmes réussissent à (le) trouver».
Le point-g.info propose, lui, une véritable méthodologie en huit étapes, vidéo à l'appui (visionnable ici en s'inscrivant sur youtube), pour découvrir le point G de sa partenaire. S'il faut avant tout «multiplier les préliminaires» et «améliorer sa position», l'important reste de «ressentir en explorant le vagin» pour trouver ce «secteur légèrement inégal ou strié sur la paroi supérieure du vagin».
Et si la majorité des publications sur le Point G concerne l'anatomie féminine, il est également possible d'étudier ce sujet chez l'homme. Ce dernier pourrait également avoir sa zone érogène, située cette fois à l'intérieur du rectum, près de l'urètre et de la prostate.
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Image de Une: l'anatomie féminine via Wikimédia