L'Express fait dans l'autocritique et revient sur tous ces articles que l'on publie et dont on se dit après coup que, comment dire... c'était pas la peine.
«C'est fastidieux mais instructif,» souligne Eric Mettout, rédacteur en chef de L'Express.fr. C'est un peu les Gérard du journalisme.
Il y a par exemple les articles «dont on aurait pu se passer parce qu'on aurait pu s'en passer, et c'est même pas la peine d'en rajouter (mais pouvait-on faire autrement que d'en causer quand-même?)», avec par exemple «Nicolas Sarkozy est sorti à pied de l'hôpital»; il y a aussi la catégorie Ceux dont on aurait pu se passer parce que, franchement, on avait plus urgent à faire (décortiquer le dernier discours d'Obama, préparer la nécro de Michaël Jackson, fomenter un tweet-clash, avaler un jambon-beurre-crevette-mayo...), incluant: «Hidalgo et Pécresse se chamaillent autour d'une prétendue sieste».
Il y a aussi cette catégorie importante dans laquelle tous les journaux pourraient placer quelques articles: «dont on aurait pu se passer parce qu'Internet, on aime, forcément, parce que les politiques ont fini par s'y mettre, il était temps, mais que faire un papier dès qu'un conseiller municipal de Lozère s'inscrit sur LinkedIn, c'est e-xa-gé-ré!»
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