Les New-Yorkais sont derniers des derniers sur l'échelle du bonheur. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude menée par deux universitaires du Hamilton College. Pendant quatre ans, les chercheurs ont interrogé plus d'un million d'Américains, leur demandant s'ils se sentaient heureux dans leur Etat et pourquoi. Ils ont ensuite comparé les réponses avec des données objectives telles que la qualité de l'air, le coût de la vie, le niveau d'embouteillage, le taux de scolarisation. «Nous étions surpris de constater que le ressenti des habitants correspondait aux indicateurs objectifs» constate le professeur Wu, membre de l'équipe de recherche.
Les Américains se déclarent heureux là où le soleil brille, où l'air n'est pas trop pollué, où l'immobilier n'est pas hors de prix et là où ils ne passent pas trop de temps dans les embouteillages. Les champions de la joie de vivre troquent donc New York contre la Lousiane, Hawaï, ou encore la Floride. Piqué au vif, le prestigieux New York Times défend l'humeur bougonne de ses riverains «l'insatisfaction et le mécontentement ne sont-ils pas de formidables sources d'inspiration?» Et de citer une réplique du Troisième homme, film de Carol Reed «en Suisse ils s'aiment tous comme des frères. Ils vivent en paix et en démocratie depuis 500 ans, et qu'est-ce qu'ils vont laisser dans l'histoire? Un coucou!»
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Image de une : New-York par Joiseyshowa (Creative Commons)