Après l'agression de Nathalie Kosciusko Morizet jeudi 15 juin, alors que la candidate LR tractait dans la 2e circonscription de Paris, un homme a été mis en garde à vue. Selon les informations de France Info, il s'agit d'un maire d'une commune de Normandie. Il est «en garde à vue depuis 8h30 samedi 17 juin, pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public» note le site d'infos.
L'auteur de l'agression n'avait pu être interpellé sur le moment car il s'était enfui. Jean-Baptiste Goulard, l'un des porte-paroles de NKM, qui se trouvait sur les lieux, avait essayé de le suivre pour que la police puisse l'arrêter.
«Tout cela a été très rapide, une dizaine de minutes tout au plus. Quand l'altercation a eu lieu, j'étais à environ dix mètres de Nathalie. Un homme l'a insultée puis bousculée et puis je l'ai vue, elle, à terre. L'homme est passé devant mon nez et des camarades ont alors crié: "Il a frappé Nathalie! Il a frappé Nathalie." Je n'ai pas bien compris sur le coup ce qu'il se passait et je suis allé directement au chevet de Nathalie. C'est Nadège Puljak qui lui a porté secours la première. Je me suis rapidement retourné pour voir si l'homme était toujours là et il descendait vers le métro. (...) Je suis descendu, il était toujours sur le quai. Je m'approche de lui et lui demande de remonter voir les policiers qui venaient d'arriver sur place. Le métro est alors arrivé et il m'a empêché avec son pied de monter dans la rame. Nous avons fait une station, jusqu'à Cluny, et il a quitté le métro. Là encore, il m'a repoussé pour éviter que je sorte du train. Pendant tout ce parcours, j'étais au téléphone avec une militante qui rapportait mon parcours aux policiers.»
L'homme s'était finalement échappé.
Nathalie Kosciusko Morizet avait dû être hospitalisée: elle était restée inconsciente plusieurs minutes et souffrait d'un traumatisme crânien. Elle avait subi une batterie d'examens à l'hôpital Cochin. L'enquête de police avait été confiée au 3e district de police judiciaire de la capitale.