De plus en plus de personnes craignent d'offenser la sensibilité religieuse des gens qu'ils fréquentent sans le vouloir. Aux Etats-Unis, mettre un sapin de Noël ou des scènes de la nativité dans l'espace public fait débat. Certains se demandent donc s'ils n'ont pas fait une gaffe en lançant l'autre jour un Joyeux Noël tonitruant à leur collègue Samuel Rosenberg, croisé à deux pas de la synagogue. «Bonnes fêtes» serait peut-être plus diplomate?
Pas de panique, répond une journaliste juive du Christian Science Monitor, qui prend elle-même cette apostrophe joviale comme une petite attention «générique» et répond par un «Bonne journée». Elle admire comme tout le monde les décorations de Noël et ne les voit pas comme un acte de prosélytisme.
Les juifs n'ont pas de personnage emblématique équivalent au père Noël et leurs fêtes les plus importantes comme Yom Kippour sont, à l'inverse d'un festin, un temps de jeûne et d'introspection. Et les initiatives récentes des magasins qui vendent de beaux objets brillants pour Hanouka n'ont pas vraiment changé les choses... Profiter de l'exubérance des décorations de Noël ne pose donc pas de problème de conscience: il n'y a pas vraiment concurrence.
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Image de une: Santa Claus par Zanastardust via Flickr