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Explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg: la thèse d'un attentat confirmée

Temps de lecture : 5 min

Quatorze personnes ont été tuées et quarante-sept blessées dans une explosion survenue dans une rame du métro de Saint-Petersbourg en Russie.

À Saint-Petersbourg le 3 avril 2017.
OLGA MALTSEVA/AFP
À Saint-Petersbourg le 3 avril 2017. OLGA MALTSEVA/AFP

> Une explosion s'est produite dans le métro de Saint-Pétersbourg, en Russie, le lundi 3 avril 2017.
> Les services de sécurité du Kirghizistan (GNKB) ont annoncé aujourd'hui avoir identifié l'auteur de l'attentat suicide.
> Selon la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, quatorze personnes ont été tuées et près de cinquante blessées.

Mardi 4 avril: Le Comité d'enquête russe a confirmé mardi la thèse de l'attentat, en déclarant dans un communiqué «que la bombe artisanale a pu être actionnée par un homme dont des restes ont été retrouvés dans le troisième wagon de la rame», rapporte Le Figaro.

19h15: Selon un nouveau bilan rendu public par la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, l'explosion a fait dix morts –sept personnes ont péri sur le lieu de l'explosion, une pendant le transport par ambulance et deux à l'hôpital– et trente-sept blessés, dont six grièvement.

18h57: François Hollande, président de la République française, a exprimé sa «solidarité» et a proposé à la Russie «l'assistance» de la France.

18h30: La mairie de Saint-Pétersbourg a décrété trois jours de deuil après l'explosion survenue dans le métro de la ville qui a fait au moins dix morts.

18h18: Après l'explosion à Saint-Pétersbourg, la France a annoncé le redéploiement et un renforcement des moyens de sécurité dans les transports en commun en Ile-de-France.

«Dans le contexte de menace terroriste très élevée, le gouvernement continue de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour protéger les Français. Notre vigilance est maximale, et la mobilisation des forces de l'ordre de totale.»

17h50: Le comité d'enquête a annoncé l'ouverture d'une enquête pour «acte terroriste», tout en précisant que les enquêteurs continuent à examiner «toutes les autres pistes éventuelles».

17h02: Les autorités russes ont annoncé avoir découvert et neutralisé une bombe artisanale dans une autre station de métro de la ville, rapporte la BBC citant un communiqué du Comité national antiterroriste.

16h51: On se souvient qu'en novembre 2015, avec le hashtag #PorteOuverte, les habitants de Paris et de ses environs faisaient passer le mot sur Twitter et Facebook pour indiquer qu'ils étaient prêts à héberger des personnes qui ne pouvaient pas rentrer chez elles. Les habitants de Saint-Pétersbourg sont actuellement en train d'en faire de même, indique la BBC, qui a remarqué que le hashtag #домой (maison) est en train de monter sur Twitter et VKontakte, le Facebook russe.

16h37: La Commission nationale antiterroriste, en charge de l'enquête, revoit le bilan des médias russes à la baisse. Citée par Le Monde, elle fait état de neuf morts et d'une vingtaine de blessés.

16h31: Près de deux heures après l'explosion, Facebook a activé son Safety Check, explique le Huffington Post italien. Les habitants de Saint-Pétersbourg et des alentours, ayant indiqué au réseau social qu'il y vivent, ainsi que ceux qui s'y sont récemment localisés ont reçu une alerte leur demandant d'indiquer s'ils sont en sécurité.

16h18: Plusieurs victimes de l'explosion ont été évacuées par hélicoptères, rapporte la BBC. C'est également ce que montre cette photo prise par un journaliste du site anglophone Moscow Times.

16h05: Un numéro d'urgence a été mis en place au Consulat général de France.

16h00: L'aéroport principal de Saint-Pétersbourg, Pulkovo, a également été fermé, indique le Guardian.

15h48: «Selon le Comité chargé de l’enquête, il n’y a eu qu’une seule explosion et non deux, comme évoqué par certains médias russes», rapporte l'AFP. L'explosion, expliquent-ils, doit s'être produite entre les deux stations.

15h43: 41 ambulances sont actuellement sur place, selon Andreï Kibitov, le porte-parole du gouverneur de la ville, cité par la BBC. Celui-ci a indiqué dans un tweet qu'une cinquantaine de personnes étaient blessées, mais n'a pas donné de chiffres concernant le nombre de personnes tuées.

15h39: Alec Luhn, le correspondant du Guardian à Moscou explique sur Twitter qu'un troisième engin explosif –qui n'a pas explosé– a été découvert dans le métro de Saint-Pétersbourg.

15h35: La totalité du métro de Saint-Pétersbourg a été arrêté, rapporte l'Agence France-Presse.

15h28: Le New York Times rapporte que ce n'est pas la première fois que des explosions meurtrières ont lieu dans le métro russe. En 2010, des kamikazes s'étaient fait exploser dans le métro moscovite, causant la mort de dizaines de personnes. Six ans plus tôt, en février 2004, une bombe avait explosé dans le métro de Moscou, causant la mort de 39 personnes, et en septembre de la même année, un homme s'était fait exploser dans une station au nord de la ville, tuant neuf personnes.

15h21: Vladimir Poutine s'est exprimé, raconte Le Monde. Le président russe a indiqué que plusieurs personnes avaient été tuées, mais n'a pas donné de précisions sur les circonstances de ces explosions.

«Selon le chef de l’État russe, toutes les hypothèses, y compris la piste terroriste, sont examinées. M. Poutine s’exprimait après s’être entretenu avec les chefs des services de sécurité.»

15h13: Des explosions ont eu lieu dans deux stations de métro de Saint-Pétersbourg (Place-Sennaïa et Institut-Technologique), en Russie ce 3 avril. Les causes en sont encore inconnues, mais les médias russes, dont les agences de presse TASS et Interfax indiquent qu'au moins dix personnes sont mortes et qu'au moins vingt autres sont blessées, rapporte France Info. De son côté, le Moscow Times parle d'une cinquantaine de blessés, en se basant sur les propos d'un porte-parole du gouverneur. Les deux stations de métro touchées se trouvent dans le centre de la ville, explique le New York Times.

«Les deux stations sont adjacentes sur la ligne numéro 2 du métro, qui s'étend du nord au sud de Saint-Pétersbourg. Les deux stations sont des points de transfert vers d'autres lignes du métro. Sept stations dans la ville ont été fermées après l'attaque, selon TASS et d'autres agences.»

Vladimir Poutine, le président russe, se trouvait dans la ville au moment des explosions, pour y rencontrer le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, et prononcer un discours au Front populaire panrusse, un groupe politique qu'il a fait naître, poursuit le New York Times.

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