Nos superstitions ont des origines lointaines. Pour certaines, comme celle portant sur le chiffre 13, elles sont religieuses. Pour d'autres —comme le fait de toucher du bois— elles remontent aux croyances païennes. D'autres ont des racines historiques, linguistiques, ou culturelles. Pour certaines personnes, toutes ces superstitions ont des conséquences dans la vie de tous les jours: qu'il s'agisse d'éviter de passer sous un échelle ou de toucher du bois pour se préserver d'un malheur.
Une superbe vidéo de TED-Ed, repérée par Digg, revient sur tout cela et pose une question: «Les personnes qui y croient sont-elles irrationnelles?»
«Oui, mais pour de nombreuses personnes, les superstitions sont plus basées sur des habitudes culturelles que sur la croyance en elle-même. Personne ne naît en sachant qu'il ne doit pas passer sous une échelle. Mais si en grandissant, on vous apprend à éviter de faire de telles choses, il y a des chances que cela vous mette mal à l'aise ensuite, même après avoir logiquement compris que rien ne mal ne se produira. Et comme toucher du bois ne demande pas beaucoup d'effort, suivre une superstition est souvent plus simple que d'y résister.»
La vidéo réalisée par Stuart Vyse, Biljana Labovic, Alex Gendler, Jérémie Balais, Jeff Le Bars, Clément Soulisse et Rémi Lambrinidis souligne également que le fait que ces superstitions semblent fonctionner «peut nous donner l'illusion de mieux contrôler les évènements. Et dans des situations où cette confiance peut faire la différence, ces folles superstitions ne sont peut-être pas aussi folles après tout».