C'est l'histoire d'un homme qui avait acheté par erreur un cochon géant. Le Guardian a publié le témoignage de Steve Jenkins, au final heureux propriétaire de l'animal, afin de montrer que les porcs peuvent être de bons compagnons.
L’arnaque aux cochons nains est connue du monde entier et a fait l’objet de nombreux reportages. Pourtant, Jenkins ne s’est à aucun moment douté que la vendeuse, une ancienne camarade de classe, pouvait lui mentir sur la future taille de l’animal. Il convainc donc son conjoint Derek, un magicien, plaidant que le porc pourra lui servir pour ses spectacles.
Le cochon arrive donc à leur domicile deux chats, deux chiens, une tortue, un poisson. Tout se passe pour le mieux. Derek est charmé, Esther est adorable et ses maîtres l’adorent:
«Elle avait cette personnalité joyeuse, aimante, et semblait se fondre à merveille dans la maison.»
Sauf que les mois passant, Jenkins se rend compte que l’animal ne cesse de grossir. Le couple décide donc de l’emmener chez le vétérinaire et ce dernier donne son verdict: il ne s’agit en aucun cas d’un cochon nain, bien au contraire.
Déménagement, nouveau travail et végétarisme
La nouvelle est des plus déconcertantes, mais n’empêche pas les deux hommes d’adorer leur nouvel animal de compagnie. En effet, d’après Jenkins:
«Elle ne ressemble à aucun animal que je connaisse. Son intelligence est incroyable. (…) Nous la lavons souvent et, comme les cochons ne suent pas, elle ne sent pas mauvais.»
Il ajoute qu’en regardant un cochon droit dans les yeux, chacun retrouvera quelque chose «d’inexplicablement humain». Le vétérinaire leur annonce également qu’Esther a été conçue pour être abattue puis mangée. À son contact, le couple finit par devenir végétarien.
Vient ensuite le moment, fatidique, où le cochon devient trop grand pour la maison du couple. Jenkins et Derek décident de déménager et de fonder une ferme, qui a aujourd’hui 47 résidents. Esther pèse plus près de 300 kilos, soit «plus qu’une femelle ours polaire». Sa présence sur les réseaux sociaux est devenue le travail principal de Jenkins, et le cochon est même devenu, pour certains, un symbole.
«Une Américaine m’a un jour écrit: “merci d’avoir montré à mes deux jeunes garçons qu’il n’y avait rien de mal à avoir deux pères”.»
Puis Jenkins de conclure:
«Nous ne faisons pas la promotion des droits des homosexuels ni des animaux, mais Esther semble avoir cet effet positif sur les gens.»