Francis Bacon a beau avoir été examiné sous toutes les coutures, l'historien de l'art John Richardson – qui connaît Bacon depuis leurs 20 ans – procède à une réévaluation de l'oeuvre du peintre.
Richardson s'exprime dans le prochain numéro de la New York Review of Books, et souligne que les relation sado-masochistes de Francis Bacon sont au coeur de ses meilleures oeuvres, mais avec de terribles conséquences.
Son amant George Dyer, dont l'état mental fragile serait dû aux sollicitations permanentes, selon Richardson, de Bacon, en a par exemple pâti.
Puisqu'il avait provoqué l'effondrement psychologique de Dyer, Bacon «exorcisait sa culpabilité, sa rage, ses remords dans des représentations de Dyer.» Ces sollicitations permanentes ont provoqué le suicide de Dyer selon Richardson.
Une précédente relation nouée avec Peter Lacy était si violente que Lacy fit passer Bacon à travers une fenêtre en verre. Le visage de l'artiste fut si abîmé qu'il dut faire recoudre son oeil à la bonne place.
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Image de une: Francis Bacon, Study for portrait