Internet n'est pas le diable

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«Google rend-il stupide?» s'interrogeait en octobre la chercheuse du CNRS Monique Dagnaud (1). Elle publie sur Telos le deuxième volet de sa réflexion.

Après la publication de l'enquête sur les pratiques culturelles des Français, menée par le sociologue Olivier Donnat, Dagnaud explique que les jeunes apparaissent «comme l’avant-garde du Web relationnel et du Web expressif. Par ailleurs, ils téléchargent de la musique et consomment en direct des programmes de télévision ou de radio: ils ont en fait importé sur le Net leurs consommations d’avant.»

Il faut surtout noter qu'aucun repli sur la sphère domestique n'est constaté, contrairement à une croyance répandue, qui voudrait qu'internet cloitre chez eux les internautes. «Les jeunes, en particulier les 15-20 ans, sortent bien davantage que leurs parents au même âge, essentiellement pour voir des amis et/ou aller au cinéma.»

Dagnaud cite aussi Donnat: «les usages d’internet ont pris place dans des univers culturels qui leur préexistaient et qu’ils n’ont pas, jusqu’à présent, fondamentalement modifié les centres d’intérêt des uns et des autres.» Donc, conclut la chercheuse, «sur le terrain de l’accès à la culture, le Net ne modifie pas les tendances préexistantes, il se greffe sur elles et sans doute les amplifie.

(1) Monique Dagnaud contribue aussi à Slate.fr.

[Lire l'intégralité de l'article sur Télos]

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