Contrairement à ce que vous pensez, un froid glacial, une chaleur étouffante ou un air ambiant asphyxié par la pollution ne sont pas des facteurs météorologiques si déterminants sur votre bien-être. Sauf à louer leur absence. Une étude menée par la Brigham Young University (Utah) et publiée dans le Journal des Troubles Affectifs vient nous rappeler qu'un simple bain de soleil a le pouvoir de vous faire surmonter toute déprime ou stress passagers, en faisant de vous une personne tout à fait sereine émotionnellement.
Interrogé par le magazine Science Daily, le professeur et psychologue Mark Beecher est formel à ce sujet:
«Lors d'un jour pluvieux ou durant lequel l'air est plus pollué, les gens pensent qu'ils seront davantage en état de détresse. Mais nous n'avons rien observé de tel. [...] La seule chose réellement importante qui est ressortie de l'étude a été le temps d'ensoleillement entre le lever et le coucher du soleil.»
L'expérience menée durant six ans a permis de confronter plus de 16.000 personnes à la santé mentale fragile, à dix-neuf variables météorologiques (pluie, nuages, pollution, vent, chaleur...). Résultat? Le taux d'ensoleillement a été le facteur le plus influent sur la santé mentale et l'état d'anxiété de ces personnes. Au fil des saisons, plus le soleil s'est montré, plus les chercheurs ont pu constater une réelle diminution des états de détresse des interrogés.
Et même si les chiffres à cet égard ne sont pas significatifs, ils ont noté que ces personnes avaient visiblement moins de pensées suicidaires durant ces périodes favorables. En revanche, aucune influence précise sur notre bien-être n'a été attribuée à la pluie ou la pollution.
Désordre affectif saisonnier
Plus concluant encore, le magazine Medical Daily raconte également à l'appui d'une autre étude publiée par l'Association internationale de la psychose précoce que le soleil pourrait être un véritable remède à la dépression et à la schizophrénie. La Mayo Clinic basée dans le Minnesota avance même qu'un faible niveau d'ensoleillement comme c'est le cas durant les mois hivernaux pourrait participer à la naissance d'un désordre affectif saisonnier chez les patients, voire à une sorte de dépression cyclique qui suit le rythme des saisons.
En cause? Le manque de vitamines D, dont nous avons pourtant tant besoin pour les os, le coeur, et la bonne humeur! À l'arrivée de l'hiver donc, n'ayez crainte, le froid ne vous fera pas de mal. Un simple petit rayon de soleil quotidien vous fera le plus grand bien.