Vous faites partie de ceux qui refusent catégoriquement de visiter le dit «dark web», ne serait-ce que par curiosité? Rien d’étonnant à cela, outre les drogues illégales à disposition et le marché noir de comptes Netflix, les récits que les médias en font parlent aussi de pédopornographie, d’armes, d’organisations terroristes et de tueurs à gages.
«De par la façon dont le dark web est organisé –ou plutôt par la façon dont il ne l’est pas–, il est quasiment impossible de déterminer les sites qui l’habitent», déclare toutefois The Atlantic. En effet, il n’y a aucun moteur de recherches et le dark web est inaccessible depuis des navigateurs comme Safari, Chrome ou Firefox.
Mais selon une étude publiée par Termium Labs –une entreprise qui analyse le dark web–, il est en réalité bien moins sombre qu’on ne le croit.
Le document révèle que sur un échantillon de 400 sites sélectionnés au hasard par un bot, moins de la moitié des sites qui le composent sont illégaux. Pour le reste, des choses très diverses comme le site d’information ProPublica, Facebook, des forums de discussion semblables à ceux qu’on peut trouver sur la partie émergée du web, des sites d’entreprises ou de partis politiques, énumère The Atlantic.
«Anonymat ne veut pas dire criminalité», écrivent Clare Gollnick et Emily Wilson, les auteures de l’étude.