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L'Europe aime toujours Obama, mais le doute s'installe

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Barack Obama et Nicolas Sarkozy Larry Downing / Reuters
Barack Obama et Nicolas Sarkozy Larry Downing / Reuters

L'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis avait été applaudie quasi-unanimement en Europe, et marquait la fin de l'unilatéralisme et de l'indifférence de l'ère George W. Bush.

Mais neuf mois après le début du mandat d'Obama, le doute est déjà revenu dans les relations transatlantiques, rapporte le New York Times. Afghanistan, Moyen Orient, Iran, changement climatique: sur la plupart des grands dossiers, les positions de l'Europe et des Etats-Unis restent divergentes.

Beaucoup d'Européens estiment qu'Obama n'a pas effectué une rupture assez nette avec la politique de l'administration Bush, tandis que certains Américains accusent l'Europe d'être trop passive et de laisser Obama se démener sur les problèmes les plus difficiles, comme l'Afghanistan ou la fermeture de Guantanamo. Ces sujets seront mis sur la table lors de la rencontre Etats-Unis - Union européenne à Washington mardi 3 novembre.

Sur l'Iran, les Européens, au premier rang desquels la France, craignent qu'Obama abandonne son effort pour empêcher Téhéran d'enrichir de l'uranium dans le but d'arriver à un accord avec l'Iran sur des questions régionales et bilatérales. Nicolas Sarkozy avait même réprimandé Obama en public lors de l'assemblée générale des Nations Unies en septembre: «Je soutiens la main tendue des Etats-Unis. Mais qu'a gagné la communauté internationale de ces offres de dialogue? Rien, si ce n'est plus d'uranium enrichi et de centrifugeuses.»

[Lire l'article complet sur nytimes.com]

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Image de Une: Barack Obama et Nicolas Sarkozy Larry Downing / Reuters

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