Lorsque leur progéniture commence à grandir, les parents redoutent souvent l'arrivée de questions embarrassantes. Mais ce ne sont pas forcément celles auxquelles vous pensez. Dans les foyers américains «Papa, c'est quoi un pétard?» fait bien moins trembler que «Papa, c'est quoi un logarithme?».
Dans un récent sondage mené par Intel Corporation, plus de la moitié des parents interrogés (561 adultes ayant des enfants entre 5 et 18 ans) admettent ressentir de «l'inconfort» à aborder les questions sur les sciences. Les parents sont beaucoup plus à l'aise pour parler de drogue que pour parler de maths ou de physique. Bien qu'ils reconnaissent l'importance de ces matières pour l'éducation de leurs enfants, ils sont freinés par leurs propres lacunes sur ces sujets (23%), et le manque de supports sur lesquels appuyer leurs efforts.
Faire de la pédagogie sur la drogue est plus facile car leur enseignement parental sur ce sujet repose sur des principes et des exemples faciles à trouver. Même les parents qui sont plutôt matheux se retrouvent démunis pour adapter leurs explications à leur public, et parler simplement mais sans faire d'erreurs de phénomènes physiques et de vérités géométriques. Sans compter qu'à l'adolescence, nul besoin de chercher longtemps pour trouver des amorces à une discussion sur le cannabis. Les intégrales font plus rarement leur apparition dans le quotidien...
Cette réalité est inquiétante selon Intel, qui rappelle l'importance des maths et des sciences en général pour la formation de la prochaine génération et donc l'économie américaine.
[Lire l'article complet sur Wired.com]
Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr
Image de une: joint par meepocity via Flickr