Vous vous souvenez d’Iceberg, cette orque entièrement blanche que des scientifiques ont aperçue en 2010, mais que le monde entier avait découverte deux ans plus tard? À cette époque, ce splendide cétacé était devenu la star de son espèce, car il s’agissait potentiellement d’une des seules orques blanches adultes existantes au monde.
Et bien, la même équipe de Far East Russia Orca Project (FEROP), composée entre autres de Erich Hoyt, chercheur et spécialiste des orques, a retrouvé la trace de l’animal en 2015 et vient de détailler de nouvelles découvertes concernant les orques blanches dans une étude publiée, fin août, sur le site Aquatic Mammals. Pour garder le suspens sur leur travail, les chercheurs viennent seulement de révéler la nouvelle concernant Iceberg sur les réseaux sociaux.
Iceberg, now at least age 22 & still enjoying life in his family of fish-eating orcas in Russia https://t.co/LND1Nier8v
— Erich Hoyt (@ErichHoyt) 1 septembre 2016
Sur sa page Facebook, l’équipe explique qu’Iceberg est toujours en train de «voyager avec sa famille de mangeurs de poissons». Mais il semblerait qu’elle ne soit plus la seule orque de ce type: les chercheurs en auraient découvert plusieurs dans les eaux de la Russie orientale, ce qui ferait de cet endroit «le spot numéro un au monde pour les baleines tueuses blanches qui pourraient être leucistiques (une mutation génétique qui rend la pigmentation blanche mais ne décolore pas les yeux) ou de vraies albinos (qui, elles, ont les yeux décolorés)». Mais il ne faut pas se réjouir trop vite, car, comme le révèle le rapport des chercheurs du FEROP, «l’albinisme révélerait des problèmes de consanguinité dans les petits groupes d’orques».