Pour les Bleus, l’aventure est terminée. Pour les Portugais, qui célèbrent le premier grand titre de leur histoire, la fête ne fait que commencer. Avant le coup d’envoi, pourtant, ce 10 juillet, la victoire semblait être à portée de main de l’équipe de France, portée par les performances remarquables de ses joueurs lors des précédentes rencontres. Même si le match était encore à jouer, en coulisses, les préparatifs pour une éventuelle victoire allaient bon train.
C’est ainsi qu’un bus à impériale –dont le toit est ouvert et sur lequel les joueurs peuvent grimper pour ensuite saluer le public– aux couleurs des Bleus et décoré de messages comme «Champions d’Europe 2016» ou «Merci» a été aperçu par un internaute en Bretagne quelques heures avant le début du match.
Je suis passé dans le futur je crois #PORFRA #EURO2016 pic.twitter.com/b10xJ9EQuC
— Hugo Legrand (@HugoLgrnd) 10 juillet 2016
Son tweet, qui a largement circulé sur les réseaux sociaux, en a intrigué plus d’un. Aperçu en Bretagne, près de Rennes, peut-on imaginer que ce bus à impériale soit le même que celui qui a été décoré (en avance) aux couleurs du Stade rennais lors de la finale de la Coupe de la Ligue perdue en 2013 contre l’AS Saint-Étienne (1-0) et pendant celle de la Coupe de France, elle aussi malheureuse (2-0), en 2014 contre l’En Avant de Guingamp?
Pour en avoir le cœur net, le Huffington Post a tenté de retrouver la trace de ce bus. Résultat? Ce dernier provenait des entrepôts de Podiocom, une entreprise installée à Janzé (Ille-et-Vilaine) et spécialisée dans la location et personnalisation de bus à impériale. Sur Twitter, plusieurs internautes ont également mené l’enquête, allant jusqu’à comparer les plaques d’immatriculation du véhicule.
@PtraAlban @Claragiard Misez tout sur le Portugal, les bus à impérial préparés à Janzé ne mentent jamais ... pic.twitter.com/bPUMvIivv7
— Marion Lecap (@marionette014) 10 juillet 2016
Après avoir contacté l’entreprise, le Huffington Post et Ouest-France sont désormais en mesure de confirmer qu’il s’agit bien du même bus. Le même que celui qui a (peut-être) aussi porté malchance au Stade rennais à ces deux occasions éloignant encore un peu plus le dernier titre remporté par le club –qui remonte quand même à 1971. «Quoi qu’il en soit, ce pauvre véhicule a (encore une fois) été décoré pour rien», écrit le Huffington Post.