Des journées entières sur le canapé de ses parents et à la fin une ligne de plus à mettre sur son cv: les stages virtuels se multiplient aux Etats-Unis, explique le Wall Street Journal. Ce type de travail en ligne et à distance est rendu de plus en plus facile grâce au développement des technologies et à la diffusion croissante des réseaux sociaux.
C'est ce dont a profité Natalie Ann Roig qui a suivi un stage en marketing depuis chez elle: «Je n'étais pas obligée de m'habiller ni de rester assise dans un box toute la journée». Populaire auprès des entreprises de moyenne taille et des business en ligne, ce système permet ainsi à des étudiants d'accéder à des stages plus intéressants que ceux proposés près de chez eux. Il élargit l'éventail des possibilités professionnelles, abolissant en partie les frontières.
Comme pour Princess Ojiaku, diplômée de biologie à l'Université de Caroline du Nord, qui a effectué un stage virtuel de six mois pour la société Scientists & Engineers for America à Washington. Ses tâches? De la veille du web, mises à jour et enrichissement de contenu du site. Si la jeune fille dit avoir beaucoup appris avec ce stage, elle regrette tout de même le manque de relations humaines et le fait de ne pas pouvoir apprendre des autres collègues ou supérieurs en les observant travailler.
Pour les employeurs, l'avantage financier est évident et en plus ce système permet d'élargir le choix des candidats pour un poste. Pour les stagiaires, l'intérêt réside aussi dans le bonheur de travailler tout en dégustant son petit déjeuner en pyjama.
[Lire l'article complet sur le Wall Street Journal]
Vous souhaitez proposer un lien complémentaire sur ce sujet ou sur tout autre sujet d'actualité? Envoyez-le à infos @ slate.fr
Image de Une: FLICKR/Angelita