«Ensemble, nous avons prouvé que le changement est possible, que le progrès est possible», lançait Barack Obama, le 9 juin, face à son auditoire lors d'une réception à la Maison Blanche pour marquer le début du «Pride Month», le «mois des fiertés» aux États-Unis, en hommage à la révolte de Stonewall et à la naissance des premiers mouvements pour les droits des homosexuels aux États-Unis. C'était trois jours seulement avant la fusillade de masse survenue dans une discothèque gay d'Orlando, la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis avec au moins 50 morts et plusieurs dizaines de blessés.
#Orlando Le #PrideMonth décrété par Obama souillé par la honte, une vingtaine de morts, 42 blessés par balle. Horreur.
— Philippe Corbé (@PhilippeCorbe) 12 juin 2016
Le discours de Barack Obama, qui mettait en avant les progrès et les avancées majeurs en matière de droits des LGBT aux États-Unis, a rencontré, ce dimanche, un écho dramatique. Pour mieux s'en rendre compte, un internaute a mis en avant les deux derniers tweets postés par le président américain avant la fusillade au Pulse.
President Obama's two most recent tweets are about Pride Month and the fight to end discrimination. #PulseShooting pic.twitter.com/MfVhIftAbs
— Shane (@shanemarzola) 12 juin 2016
«Esprits ouverts. Les cœurs s'ouvrent. L'Amérique change», a-t-il écrit dans un premier tweet. Puis, «Aujourd'hui c'est #LoveIsLove dans cinquante États. Mais des millions d'Américains se battent encore pour mettre fin aux discriminations, rejoignez-les».
Le 1er juin, dans sa proclamation d'ouverture du Pride Month, qu'il a décrété chaque année depuis son élection, Barack Obama revenait sur la victoire «historique» qui a vu l'an dernier le mariage pour tous être étendu à tous les États américains sur décision de la Cour suprême, ajoute Yagg. «Les États-Unis ont toujours avancé vers la création d'une Union parfaite et un meilleur lendemain», pouvait-on lire dans ce même discours, rappelant également le bilan du 44e président des États-Unis dans la lutte contre les discriminations à l'emploi pour les employés LGBT.