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La convention libertarienne a eu son lot de bizarreries (dont un striptease)

Temps de lecture : 2 min

La convention nationale des libertariens américains s’est finie par le striptease en direct d’un des candidats.

Striptease de James Weeks, candidat à la présidence du Parti libertarien | Capture d’écran Twitter
Striptease de James Weeks, candidat à la présidence du Parti libertarien | Capture d’écran Twitter

Avant les conventions démocrate et républicaine de juillet aux États-Unis, le Parti libertarien vient de choisir son candidat. Il s’agit de Gary Johnson, un ancien gouverneur du Nouveau-Mexique qui veut abolir l’impôt sur le revenu et admet ouvertement qu’il fume occasionnellement du cannabis. En 2012, il avait obtenu 1% des voix à la présidentielle et il lui en faudrait au moins 15% pour être invité à débattre au côté des candidats démocrate et républicain.

La convention libertarienne s’est surtout distinguée par son excentricité: elle s’est finie dimanche 29 mai avec le striptease d’un candidat à la présidence du parti, probablement le premier striptease en direct sur la chaîne parlementaire américaine.

«Ce mec a commencé à faire un striptease pendant son discours à la convention libertarienne»

Si cet incident était un des plus spectaculaires de la convention, il y a eu de nombreux autres moments étranges.

«Défendre leurs champs de cannabis avec des mitraillettes»

Comme le rappelle Seth Stevenson sur Slate.com, Austin Petersen, en deuxième place derrière Johnson, a ainsi résumé les idéaux libertaires: «Je veux que les couples gays puissent défendre leurs champs de cannabis avec des mitraillettes.» Une phrase qui lui a plusieurs fois valu de nombreux applaudissements.

Est-ce que vendre de l’héroïne à des enfants de 5 ans doit être considéré comme un crime?

Question du modérateur à la convention libertarienne

En troisième position, il y avait John McAfee, l’inventeur de l’antivirus du même nom, qui a fui le Bélize après avoir été soupçonné du meurtre de son voisin, suivi de l’anarchiste Darryl Perry, qui ne finance sa campagne qu’avec des métaux précieux et des bitcoins. Les questions posées par le modérateur étaient plutôt inhabituelles, comme par exemple:

«Est-ce que vendre de l’héroïne à des enfants de 5 ans doit être considéré comme un crime?»

Pour Darryl Perry, la réponse est non, car tout «devrait être aussi légal que des tomates». Le candidat était tellement passionné par la cause de la décriminalisation de toutes les drogues qu’il en a presque cassé son stylo:

«Voilà un vrai gif d’un vrai débat libertarien de la nuit dernière. Daryl Perry président!»

Tous sauf Gary Johnson ont défendu l’abolition du permis de conduire.

Quant au cinquième candidat, l’anesthésiologiste Marc Allan Feldman, il a expliqué son programme en rappant sur la chanson de 50 Cents «In Da Club».

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