Égalités / Culture

Ce que les séries nous ont appris de la sexualité féminine

Temps de lecture : 13 min

Dialogue avec la chercheuse Iris Brey, auteure de «Sex and the séries», autour de la façon dont le genre a repensé la représentation des sexualités féminine et queer.

«Girls».
«Girls».

Desperate Housewives, Sex and The City, Orange Is The New Black, Grey’s Anatomy, Transparent… Le point commun de ces séries américaines? Avoir repensé la représentation des sexualités féminine et queer sur le petit écran. Un bouleversement qui doit beaucoup à l’arrivée dans une industrie majoritairement masculine de showrunneuses comme Shonda Rhimes, Jenji Kohan ou Jill Soloway, qui ont contribué à déverrouiller un langage confisqué aux femmes: celui de leur corps et de leur plaisir. C’est pas trop tôt, serait-on tenté de dire. Dans son essai Sex and the séries, sorti au printemps chez Soap, la chercheuse Iris Brey analyse cette révolution sexuelle télévisée.

Pour autant, elle estime que ces fictions n’ont pas vocation à remplacer les cours d’éducation sexuelle, ni les conversations maladroites avec nos parents. Et ce même si les séries affichent encore un puritanisme en décalage avec notre époque, où le porno est accessible à tous, même aux plus jeunes.

«Elles n’ont pas ce devoir de pédagogie, au même titre que n’importe quel objet d’art. Ce qui m’intéresse en revanche, c’est que comme le porno, les séries sont souvent regardées de manière illégale, sur un ordinateur, dans un lieu privé. J’ai envie de mettre en parallèle ces deux pratiques de visionnage, de plus en plus décomplexées d’ailleurs. Mais je ne pense pas que les séries américaines soient autant à la bourre que ça, beaucoup montrent des corps nus différents et des sexualités différentes.»

Ce qui n’était pas le cas des séries avec lesquelles Iris Brey a grandi, dans les années 1990. À l’âge des premiers émois, celui où l’on construit son identité, les Dawson et autre Angela, 15 ans renforçaient des clichés sexistes à la peau dure et gravaient dans la psyché des adolescentes l’opposition entre la «vierge innocente» et la «séductrice tentatrice».

«À l'adolescence, je me rendais compte du potentiel érotique de certaines conversations, de certaines scènes de sexe ou même de baiser, mais je ne comprenais pas vraiment ce qui s’y disait ni ce qui était en jeu. Tout ça me paraissait très flou. Mais je trouve qu’une des seules séries où tu comprends un petit peu la question de la virginité comme quelque chose d’important était Angela, 15 ans.

Je m’y retrouvais beaucoup plus que dans Dawson, où les personnages féminins ne pensent pas vraiment tout seuls. Par exemple, je sentais que Jen Lindley avait fait des trucs hyper graves à New York mais je ne comprenais pas vraiment de quoi il s’agissait. Du coup, l’idée d’avoir couché avec un garçon ou d’avoir pris une boisson alcoolisée était tellement diabolisée que ça devenait des archétypes –ou en tout cas des tabous encore plus fort.»

Même Buffy contre les vampires, à qui l’on accole volontiers le label «féministe», punit son héroïne d’avoir choisi le «mauvais» partenaire, Angel, pour sa première fois.

«En fait, il y avait souvent une notion de danger liée à une fille sexuellement active. Un danger assez diffus; même Buffy, quand elle commence sa vie sexuelle, on ne sait jamais ce qui va lui arriver… Cette mise en danger permanente du personnage féminin qui est sexuellement actif est assez puissante dans l’imaginaire. Et en tant que spectatrices, on ne nous demandait pas du tout de nous associer avec ces femmes comme Jen, plutôt à des Joey.»


«On en venait à détester les personnages les plus sexualisés! Dans les séries pour ados, il y a aussi une énorme sacralisation autour du premier amour et de la perte de la virginité. Le fait d’attendre la bonne personne, "the one", d’être sûre, il y a une vraie pression autour de ça. On en revient toujours à cette histoire de danger: les filles qui couchent se mettent toujours en danger; leur réputation, la manière dont les autres parlent d’elle… Même dans Angela, 15 ans, sa meilleure copine qui couche est vue comme une fille dépravée, toxico, pas claire… Et je pense que c’est encore le cas aujourd’hui. Ce sont des séries des années 1990, mais j’ai l’impression que cette idée de faire attention avec qui on couche pour préserver sa réputation est toujours prégnante. Elle met une pression aux femmes qui est totalement inégalitaire et injuste, et nous conforte dans des stéréotypes et des schémas hyper traditionnels.»

L'onde de choc Sex and the City

Pourtant, à la fin des années 90, l’onde de choc Sex and the City bouscule l’ordre établi en racontant, sans filtre ou presque, la vie sexuelle de quatre New-Yorkaises sur HBO. Plans à trois, orgasme, sodomie, ménopause, vibromasseurs… La série de Darren Starr, adaptée du livre de Candace Bushnell (qui a coécrit les 94 épisodes) rattrape cinquante ans de silence.

«Je crois qu’il y a deux choses dans Sex and the City. Déjà, c’est une série qui veut à la fois plaire au grand public, donc perpétue des schémas extrêmement traditionnels et patriarcaux à la Walt Disney, mais cherche aussi à toucher un public de niche en explorant des sujets vraiment novateurs et avec une libération de la parole assez dingue. Ensuite, il y a une recherche dans l’écriture autour de l’expérience sexuelle des femmes et leur plaisir qui est vraiment jouissive.»


«Je me souviens d’avoir regardé Sex and the City quelques années seulement après Hartley, cœurs à vif et d’avoir adoré la série –sans pour autant tout comprendre. Il y avait une ouverture qui n’existait pas ailleurs et cette idée de découverte en même temps que les quatre héroïnes dont on accompagne l’évolution… Dans Sex and the City, on est du point de vue de quatre personnages féminins. Tous leurs amoureux sont interchangeables et disparaissent au bout d’un moment. Ça donne tout de suite une place beaucoup moins importante aux hommes, même dans l’imaginaire du téléspectateur.»

Pour autant, les chaînes de télé américaines ne bénéficient pas toutes de la même liberté de ton, loin s’en faut. Sur les networks, comme on les appelle (la TV hertzienne), la censure bat son plein –même lorsqu’on dirige une série à succès. C’est le cas, par exemple, de Shonda Rhimes, créatrice de la série médicale Grey’s Anatomy, diffusée sur ABC. Dans son livre, Iris Brey raconte comment la Commission fédérale des communications lui a interdit de faire dire à un médecin le mot «vagin» (jugé «indécent»), tandis que «pénis» a lui été prononcé dix-sept fois dans un seul épisode… Une confiscation symptomatique du langage et un constat tragique: ainsi passé sous silence, le corps des femmes est un inconnu.

«Je pense que ça vient d’un désir de conserver le plaisir féminin comme quelque chose de très obscur et non-accessible. À partir du moment où on ne nomme pas une chose, elle n’existe pas. Donc on n’est pas censé savoir ce que c’est, comment ça fonctionne, ni même où ça se trouve. Pour moi, cet effacement de l’anatomie féminine est une vraie violence faite aux femmes. C’est laisser une partie de la population dans l’ignorance la plus totale de son propre corps. Qu’on soit homme ou femme, finalement: dans Friends, quand Chandler ne sait pas où est le clitoris –sans doute la "zone 7" que Monica dessine…»


«On se rend bien compte qu’il y a un manque total de savoir autour du corps de la femme, qui fait très peur. Freud appelle quand même la sexualité féminine un "continent noir"! On revient à cette idée d’obscurité, de quelque chose de vaste dans lequel on peut se perdre… Sans oublier les représentations du vagin avec des dents ou la peur de disparaître dedans. Même si tout cela peut paraître ridicule aujourd’hui, on est encore dans une terreur associée à la jouissance féminine. La seule manière de la désamorcer, c’est de pouvoir dire les choses clairement, parfois crûment, mais surtout de réinsérer ce langage-là dans le langage courant. Il y a une scène très éloquente, dans Orange Is The New Black, où Sophia Burset, qui est d’ailleurs transsexuelle, explique aux autres femmes où est l’urètre, le vagin et le clitoris, et leur dit "Prenez un miroir et regardez-vous!"»

«C’est quelque chose de très puissant, car beaucoup de femmes ne se regardent pas, ne savent pas à quoi elles ressemblent. Il y a une vraie terreur, puisque le sexe féminin n’est jamais dessiné, montré… Les seules représentations qu’on en a sont dans les films porno, où les vulves se ressemblent toutes et sont montrées à travers les mêmes plans, uniquement pour être pénétrées. Il faudrait pouvoir regarder un sexe de femme sans que ce soit forcément un objet érotique! Dans les séries, même si Lena Dunham ne montre pas tout, la saison 5 de Girls est assez riche en plans d’elle nue, et de son sexe. Ça pourrait faire bouger certaines choses et désamorcer ces peurs.»

Castration métaphorique

Une ignorance terrifiante aux conséquences plutôt inattendues, car la méconnaissance des hommes leur fait parfois craindre une castration métaphorique. Iris Brey décrit une scène de LOVE, la série développée par Judd Apatow pour Netflix, où l’héroïne demande à son plan cul si elle peut sortir son vibromasseur. La caméra nous montre un type complètement paniqué mais nous pousse à juger cette nana qui préfère prendre son pied avec un sextoy plutôt qu’avec un sexe d’homme. «Le problème dans LOVE, c’est qu’on est censé être en empathie avec les deux personnages, un homme et une femme. Or, quand je vois des scènes comme celle-ci, ça m’agace profondément car la caméra te dit d’être en empathie avec ce mec dont la bite, finalement, ne sert plus à grand-chose. Car le personnage féminin n’a pas besoin de lui pour sa sexualité, il est lui-même utilisé comme un sex-toy. Et là, on touche à une peur très profonde des hommes, celle d’être remplacés ou de ne plus être essentiels à la vie sexuelle des femmes.»

«Il y a cette crainte qu’un jour, les femmes n’aient plus besoin d’eux. Ça va avec beaucoup de choses dont on parle ces dernières années, comme la procréation assistée, par exemple. Le fait que les femmes puissent s’émanciper d’un rapport sexuel avec un homme pour devenir mère, ou bien d’une pénétration pour jouir, ça bouleverse un équilibre qu’on nous a imposé ces derniers siècles. C’est intéressant parce qu’au XVIIe siècle, on pensait que la femme, pour tomber enceinte, devait jouir. Donc le clitoris faisait partie du langage médical courant. On se demande comment ils couchaient ensemble à l’époque! À partir du moment où le plaisir féminin n’est plus nécessaire à la reproduction et la pénétration masculine non plus, ça change nos rapports sexuels.»

Encore faudrait-il que ce plaisir soit montré. Dans les séries, les viols semblent être monnaie courante tandis que les orgasmes féminins brillent par leur absence. Sans oublier les relations hétérosexuelles consenties, qui font l’impasse sur les préliminaires en montrant des femmes comme «prêtes à l’emploi». Un schéma normatif que plusieurs séries récentes s’emploient à déconstruire.

«Ce que tout ça nous révèle, c’est que le corps féminin est encore perçu comme un objet de désir à disposition de l’homme. Il y a plusieurs choses dans ce que tu dis: le viol est une réalité qui touche énormément de femmes, donc c’est une évolution qu’il ne soit plus uniquement représenté dans les séries policières. Ce qui me dérange plus, c’est quand il n’est pas traité comme un événement extrêmement perturbant pour le personnage féminin et son entourage. Quant à l’absence d’orgasme, ça fait malheureusement aussi partie d’une réalité. Le problème n’est pas tant qu’on montre des femmes qui ne jouissent pas, c’est plutôt qu’on est toujours dans le même schéma sexuel: la femme est à la disposition de l’homme et doit se calquer sur son désir à lui, donc avoir envie en même temps, jouir en même temps, dans la même position que lui… Ça en devient presque clinique.»

«Mais certaines séries récentes montrent d’autres manières de jouir, avec des cunnilingus qui vont jusqu’à l’orgasme ou, comme dans Sense8, deux femmes qui utilisent un gode-ceinture. On a aussi des orgasmes féminins en plein écran: je pense à la dernière scène de l’épisode 3 de Casual, qui est un très gros plan du visage de Valerie, une femme de 39 ans, en train de jouir. C’est encore rare, mais ça montre qu’on peut représenter la sexualité féminine autrement que définie par un rapport sexuel normatif, qui commencerait par la pénétration et se finirait par l’orgasme masculin.»

La terrifiante absence du pénis

Reste que sur le terrain des attributs sexuels, femmes et hommes ne sont pas traités de la même manière à l’écran. Un déséquilibre flagrant qu’Iris Brey constate à travers l’omniprésence gratuite des seins et l’absence terrifiante de pénis. Avec, en filigrane, une nouvelle confiscation du plaisir.

«Le problème, c’est que les seins sont toujours montrés pour le seul plaisir masculin! Je pense notamment aux séries de HBO, comme True Detective, où les femmes sont dénudées dans un souci de rendre la scène plus érotique. Ça me dérange profondément, parce qu’il s’agit de nudité féminine gratuite. Or, il n’y a jamais de nudité masculine gratuite! Et quand on voit des sexes d’homme à l’écran, ils ne sont pas en érection, ni là pour nous exciter en tant que spectateurs-trices. Cela dit, la question des seins est complexe: pourquoi toutes les actrices devraient-elles se mettre topless pour plaire aux réalisateurs-trices? Pourquoi les seins sont-ils systématiquement érotisés? D’ailleurs, les poitrines qu’on voit dans les séries sont toutes parfaites. Je pense qu’à partir du moment où on verra des poitrines imparfaites et des hommes qui bandent mou, on sera arrivé à quelque chose de plus égalitaire!»

Mais certains actes sexuels persistent à s’inscrire dans une relation dominant-dominé. Tel le cunnilingus, considéré par l’oncle de Tony Soprano comme un «signe de faiblesse» dans une scène que l’essai évoque.

«Je pense que c’est toujours perçu comme un acte de soumission. Dans cet extrait, c’est vu comme beaucoup plus grave que tuer un homme, c’est l’acte interdit par excellence! On est dans une culture où le cunnilingus est peu représenté comme valorisant pour l’homme, mais donne du pouvoir à la femme. Et on est tellement habitués à des rapports sexuels où la femme est dans un rapport géographique et physique de soumission que voir un homme qui goes down, comme on dit en anglais, réellement qui se met à genoux, c’est très inhabituel pour nous. Alors qu’au XIIe siècle, dans la littérature de l’amour courtois, l’homme qui s’agenouille était très présent visuellement. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas. C’est pour ça que dans The Good Wife, qui est coécrite par un homme et une femme, le fait que le mari d’Alicia Florrick descende juste pour lui donner du plaisir, c’est très politique. Ça montre qu’un homme peut simplement avoir envie de faire jouir une femme sans la pénétrer. Tout l’enjeu autour de cette représentation est la domination et le plaisir féminin placé au-dessus du plaisir masculin.»

«C’est pour ça qu’il y a si peu de 69 dans les séries, à part une scène fascinante dans The Americans. Parce que le 69 est une mise à égalité des deux corps et ne rend plus l’acte sexuel oral comme un rapport de domination mais comme un échange, une fusion totale qui n’est pas liée à la pénétration. Donc, c’est peut-être la position la plus égalitaire qui existe, mais celle qu’on voit le moins à la télé!»

Au-delà du langage, au-delà des positions, les séries font leur révolution sexuelle en proposant de nouveaux schémas de réflexion à celles et ceux qui les regardent.

«Pour moi, la série la plus moderne sur la question, c’est Transparent. Même si Girls, par exemple, est intéressante, je trouve que la série de Jill Soloway va beaucoup plus loin dans la sexualité de tous ses personnages et surtout, elle explore systématiquement ce qu’est l’identité de genre –et les différencie bien. Aucune autre série n’approfondit autant ces deux idées-là, donc on est vraiment dans des sexualités postmodernes.

Plus récemment, il y a aussi The Girlfriend Experience, qui nous pousse à réfléchir au corps de la femme, la manière dont elle l’utilise et ce qui nous met mal à l’aise en tant que spectateur-trice lorsqu’on voit une femme –intelligente, pas dominée– qui se prostitue pour son plaisir et pour de l’argent. Ce discours, par ailleurs dérangeant pour d’autres raisons politiques, m’intéresse car il ne nous dit pas comment nous sommes censés réagir. Depuis la sortie de mon livre, beaucoup de gens m’ont demandé ce que j’en pensais! C’est vrai qu’il est difficile de se positionner par rapport à The Girlfriend Experience, car ce n’est pas une série qui prend vraiment parti. Donc on touche aussi à quelque chose de très postmoderne, puisqu’on a désormais des séries qui ne sont plus obligées de dire au spectateur ce qui moralement est bien ou mal, mais laisse un flou qui nous responsabilise face à l’image et nous fait beaucoup plus réfléchir.»

Orange Is The New Black, Girls, Masters of Sex, Sense8… Autant de séries qui ne traitent pas les femmes à travers le regard masculin, le male gaze habituel. Est-ce à dire qu’il ne faut compter que sur les showrunneuses pour une représentation différente de la sexualité féminine? Maintenant que la machine est en marche, pas nécessairement, tempère Iris Brey.

«Il y a évidemment une corrélation, mais la première saison de Togetherness, réalisée par les frères Duplass, explore des choses très intéressantes sur la sexualité féminine, les questions de désir, de couple, de l’amitié homme-femme; avec également une parité au niveau des personnages. Je pense qu’il y a plus un avant et un après Shonda Rhimes qu’un avant et un après Sex and The City

«Elle prend en compte la sexualité de tous ses personnages dans leur arc narratif et leur trajectoire: dans Grey’s Anatomy, Callie Torres, qui est bisexuelle, épouse un homme puis tombe amoureuse d’une femme, recouche avec un homme, a un enfant avec une femme… On a aussi Cristina Yang, qui n’a pas envie d’avoir d’enfant et qui avorte, avant de se séparer de son mec; ce sont des choses qu’on ne voyait pas avant! Shonda Rhimes a réussi à monter une galerie de personnages féminins passionnants, brillants, des femmes de pouvoir. Et surtout, des femmes noires, latinas… Dans Scandal et How To Get Away With Murder, deux actrices noires ont le rôle principal, avec des sexualités très complexes.»

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