Selfie avec filtre, bikini fluo, pot de protéines en poudre exhibé fièrement, voilà l’archétype du post Instagram qui mène à la richesse. Bloomberg dévoile les techniques de ces jeunes femmes à la plastique parfaite devenues riches en jouant les pancartes publicitaires sur les réseaux sociaux. C’est le cas de Caitlin O’Connor, actrice américaine de 26 ans, 282.000 abonnés sur Instagram au compteur en mai 2016.
«Les réseaux sociaux ont construit 100% de ma carrière», reconnaît-elle. La jeune femme sait combiner les différentes plateformes sociales comme Facebook, Twitter ou Snapchat pour faire grimper son audience et accéder au tant désiré statut d’influenceur, dont les comptes dépassent les 100.000 followers. Car les marques raffolent de ces «big boss» d’internet pour faire la publicité de leurs produits, attirées par le public jeune présent sur ces applications et difficile à atteindre par d’autres biais.
E-marketing
Sur Snapchat, O’Connor pose régulièrement pour le compte aux frontières de l’érotisme ArsenicTV, où des femmes aux mensurations de mannequin se pavanent en petite tenue et qui atteint chaque jour le demi-million de visualisations. Une décision qui lui a fait gagner 100.000 abonnés sur Instagram depuis sa première apparition.
Yo ArsenicTV is wild don’t want to miss a snap https://t.co/9JrGLr0acs pic.twitter.com/VVLcZUvJvf
— ARSENIC magazine (@ArsenicMagazine) 15 May 2016
«Yo ArsenicTV est délirant: on ne veut pas rater un snap»
Forte de ses dizaines de milliers d’abonnés, elle entre régulièrement en contact avec des marques en tout genre pour proposer des services d’e-marketing. Elle a par exemple fait la promotion du complément alimentaire Amino ou de la literie estampillée Casper.
Et cette démarche paie grassement. Chaque publication de Caitlin O’Connor lui rapporte environ 300 dollars. En temps normal, elle touche entre 6.000 et 10.000 dollars par mois grâce à ses posts quotidiens sur Instagram. Selon Daniel Saynt, PDG de Socialyte, agence spécialisée dans les castings d’influenceurs pour des campagnes publicitaires, environ 100.000 personnes auraient déjà adopté cette nouvelle façon de faire fortune grâce aux réseaux sociaux.