Ethan Gilsdorf était journaliste freelance basé à Paris quand il prit conscience qu'il était obsédé par les figurines du Seigneur des Anneaux. Il se demanda s'il était en pleine régréssion.
Quand il retourna aux Etats-Unis, il y a cinq ans, et déterra ses plateaux de jeu de Donjons et Dragons il s'interrogea sur une possible chute dans l'adolescence. Il se servait de ses jeux pour échapper à la réalité, et sa copine, plus précoccupée par le mariage que par les jeux de rôle, le trouvait bien vieux pour ce genre d'occupations.
Mais plutôt que d'enfouir avec honte cette part de lui-même, Gilsdorf décida de l'explorer . Il se rendit à des conventions de Donjons et Dragons et partit en pélerinage sur les lieux symboliques de ses jeux. Il se rendit compte qu'il était loin d'être seul dans sa situation. Et écrivit un livre: «Fantasy Freaks and Gaming Geeks.»
Les jeux de rôle et de science-fictions comptent de plus en plus de membres et de disciples, surtout avec internet, qui permet désormais de connecter entre eux des joueurs d'un peu partout. L'histoire ne dit pas leur profil psychologique. Mais Ethan Gilsdorf semble ne pas se départir d'un certain malaise à en faire partie.
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Image de Une: Lord of the Rings DR