Le mardi 26 avril 2016 marque les trente ans de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, premier accident classé au niveau 7 sur l’échelle internationale des évènements nucléaires (INES) –le second étant la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011. Plus de 200.000 personnes avaient été évacuées, soit les habitants de deux villes et de 70 localités situées dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale.
À chaque désastre de cette ampleur, les chiffres se bousculent, souvent tellement grands qu’il est difficile de les comprendre depuis son lieu de vie, depuis son quotidien. Comment se sentir concernés par des catastrophes qui se déroulent à des milliers de kilomètres de nous? Cette difficulté porte un nom dans les rédactions, où on parle du «mort kilométrique». Axiome aussi cynique que profondément humain, cette «règle» veut qu’un mort dans votre rue compte autant que 10.000 de l’autre côté de la planète.
Pour aider à saisir l’importance d’événements comme Tchernobyl, voici «Une catastrophe à la maison», une application permettant de simuler ces catastrophes sur la ville de votre choix. Vous pourrez les superposer et ainsi visualiser leurs échelles respectives. Historiques ou fictifs, à vous de mesurer l’ampleur des dégâts.