Un grain de café n’a pas la même saveur et le même goût selon l’endroit où il a été récolté. Ainsi, vous ne retrouverez pas les mêmes arômes dans un café en provenance du Honduras et un autre récolté au Rwanda. Dans un guide précis (et bien renseigné), le magazine Eater vous offre une série de conseils pour apprendre à évaluer la qualité d’un café, à décrire ses caractéristiques et, éventuellement, à en deviner la provenance.
Trouver les bonnes sensations
Apprendre à repérer un bon café n’est pas donné à tout le monde. L’habitude d’une marque de café précise, l’inexpérience ou la méconnaissance des nuances entre les goûts et saveurs de différents grains ne nous permettent pas toujours d’évaluer correctement la qualité d’un produit. Mais ça, c’était avant.
Qu’importe le café qui vous sera proposé, Eater vous décrit les sensations à retrouver pour s’assurer d’avoir en bouche un produit de qualité. C’est-à-dire un savant et équilibré mélange entre acidité, douceur, corps et force de l’arrière-goût. Pour un espresso, par exemple, voici les indications d’Eater:
«Pour un espresso, assurez-vous qu’il n’est ni âcre ni salé. Vous devez y retrouver l’équilibre entre le sirupeux, un moelleux avec une légère intensité, tempéré par une suavité modérée. Il peut même être agréablement effervescent.»
Utiliser les bons mots
Comme pour le vin, de très nombreux termes existent pour mettre des mots sur nos sensations au moment d’une dégustation de café: corsé, fruité, terreux, suave, doux, boisé... Le plus difficile reste de savoir quand et comment les utiliser.
À l’image de l’œnologie, des chercheurs, des experts sensoriels et des dégustateurs ont mis au point une «roue» des saveurs. Le principe est simple: faciliter et harmoniser les échanges et le dialogue entre les dégustateurs pour s’assurer que tout le monde parle bien de la même chose. Au total, 108 saveurs différentes ont été identifiées.
Il est fruité comme de la mangue, de la poire ou de l’ananas? Vous buvez probablement un café provenant d’Amérique centrale
Guide du café par le magazine Eater
Pour Eater, parler correctement d’un café, cela comment par parvenir à lier son goût, sa particularité et son arôme à l’origine géographique du grain:
«La touche sucrée de ce café rappelle le goût du caramel ou du sirop d’érable? Il s’agit certainement d’un café colombien. Il est fruité comme de la mangue, de la poire ou de l’ananas? Vous buvez probablement un café provenant d’Amérique centrale. Il a un goût de noisette ou de chocolat? C’est le profil classique d’un café brésilien.»
Un café «à l’italienne», sinon rien
Quelle sorte de lait (lait de soja, lait d’amande, lait de coco) doit-on boire avec son café? Quel type de grain a été utilisé? Comment ont-ils été conservés? Le mode d’emploi d’Eater répond à bien d’autres questions. Mais, si devenir un expert du café ne constitue pas votre objectif premier, nous vous recommandons un autre guide. Celui-ci, réalisé par le Guardian, entend vous apprendre à boire le café à la perfection, comme les Italiens le font.
Est-il bien raisonnable d’ajouter du sucre à son café? Quelles sont les heures convenues pour boire (et surtout ne pas boire) un cappuccino? Le guide du Guardian liste succinctement les alternatives à l’espresso que les Italiens tolèrent, mais surtout celles dont ils ne veulent pas entendre parler. Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.