L’année 2016 est une année bissextile, c’est-à-dire qu’elle comptera un jour de plus que d’ordinaire: le 29 février. Dans une vidéo très utile (repérée par Reader), Vox donne une explication scientifique (et historique) à cette pirouette du calendrier qui s’invite dans vos agendas tous les quatre ans. Pour faire court, les années bissextiles ont pour mission de rattraper le décalage entre le calendrier civil et le calendrier solaire.
Vox explique que, contrairement à ce que l’on croit savoir, la durée de rotation de la Terre autour du soleil n’est pas de 365 jours, mais précisement de 365,24199 jours. Dans le système actuel, les 0,242.199 jours de trop sont compensés par l’ajout d’un jour de plus au calendrier, à la fin du mois de février, tous les quatre ans. Sans ça, le dernier jour de l’année ne durerait que six heures, et cela n’aurait pas vraiment de sens, explique Metronews:
«Comme un jour dure vingt-quatre heures, il serait insensé que le dernier jour de l’année dure six heures. Et que ferait-on des dix-neuf heures restantes? La solution: conserver un jour de vingt-quatre heures en le glissant dans l’année une fois tous les quatre ans.»
Toutefois, le fonctionnement des années bissextiles n’est pas mathématiquement parfait. Avec ce système, notre calendrier accumule tout de même un retard de trois jours tous les 100.000 ans. Alors, pour en finir avec les années bissextiles, des chercheurs ont même imaginé un calendrier perpétuel.