Le programme Redd (pour Reducing Emissions from Deforestation and Degradation) des Nations Unies est une des pistes étudiées pour la lutte contre le réchauffement climatique à deux mois du sommet de Copenhague. A partir de 2013, il proposerait aux pays hôtes des grandes forêts une valorisation financière du carbone qu'elles absorbent. Autrement dit, il s'agit de payer les pays pauvres pour qu'ils préservent leur espace forestier.
Mais d'après le Guardian, ce programme de protection a plus de chance d'alimenter la corruption et le crime organisé que de protéger les arbres. Le journal britannique cite un spécialiste d'Interpol qui tente d'alerter les organisations internationales sur les difficultés de vérifier l'usage effectif des fonds dans les pays bénéficiaires. Une lacune d'autant plus gênante que les pays concernés sont souvent ceux où règnent une grande corruption...
Dans le plan actuel discuté à Bangkok cette semaine, les pays où se trouvent des forêts menacées pourraient recevoir jusqu'à 30 milliards de dollars par an des pays développés dans le cadre de Redd.
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Image de une: Deforestation au Guatemala par Pati's Moment in Time via Flickr