Chaque année entre Noël et le Nouvel An, les employés qui se retrouvent au bureau évoluent dans un état de léthargie extrême. Leurs collègues sont en vacances, le téléphone ne sonne pas et personne ne reçoit d'e-mails.
Une journaliste du Washington Post vient de donner un nom à cette «zone morte» entre les deux grands festins de l'hiver: la «semaine zombie», ou «zombie week». Pour Petula Dvorak, cet «abysse» entre Noël et le 1er janvier est une sorte de «purgatoire somnambulant» peuplé d'employés à moitié vivants.
Et quand il n'y a pas grand chose à faire, les journalistes écrivent des papiers sur le fait qu'il n'y a rien à faire:
The office is so slow this week that a Post columnist actually wrote a column about the office being slow this week https://t.co/XEle065DAS
— Dave Jamieson (@jamieson) December 29, 2015
C'est tellement lent au bureau cette semaine qu'une chroniqueuse du Washington Post a écrit un article sur le fait que c'est lent au bureau cette semaine.
«À moitié sacré»
Aux États-Unis, les participants à la semaine zombie sont plus nombreux qu'ailleurs: selon un sondage récent, moins d'un tiers des employés de bureau américains prennent des vacances à ce moment de l'année. Et 60% de ceux qui prennent des vacances restent en contact avec le bureau pendant leur pause.
Le Washington Post précise qu'en Norvège, cette semaine creuse a vraiment un nom: «romjul», un mot qui veut dire «à moitié sacré», pour décrire ce moment après Noël, lorsqu'on continue un peu à la faire la fête, mais à moitié.
Il y a quelques années, une étude d'employés anglais avait confirmé un autre phénomène: les gens commencent à ne pas trop travailler la semaine avant Noël, en anticipation des fêtes, ce qui signifie qu'il y a probablement non pas une, mais deux semaines zombies.