Déjà conseiller municipal de Perpignan, vice-président du Front national et député européen, le vice-président du FN Louis Aliot, qui a terminé deuxième avec 33,9% des voix dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a annoncé qu’il privilégierait ses autres mandats et ne siégerait pas au conseil régional. Une décision assez facile à prendre... car le député européen frontiste n’a de toute façon pas été élu: il ne figurait qu'en cinquième position sur sa propre liste dans le département des Pyrénées-Orientales. Dans ce département, seuls les quatre premiers candidats de la liste FN vont pouvoir siéger au Conseil régional.
En clair, Louis Aliot était prêt à se présenter pour devenir éventuellement président du conseil régional (sa région faisait partie de celles où le FN avait une chance sérieuse, témoin sa première place sur l'ensemble du Languedoc-Roussillon) mais pas pour devenir «simple» conseiller d'opposition, fonction qui ne peut pas être cumulée à la fois avec un mandat de député européen et avec un mandat de conseiller municipal. C'est ce qu'avait d'ailleurs déjà souligné Le Point fin novembre:
«Lui-même n'apparaît qu'en cinquième position sur la liste des Pyrénées-Orientales. Député européen et conseiller municipal à Perpignan, Louis Aliot ne fera son entrée dans la nouvelle assemblée régionale qu'en cas de victoire. Pas question pour lui de siéger une nouvelle fois dans l'opposition.»
Dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-
@DominiqueReynie J'ai toujours affiché mon choix depuis le début ! Vous êtes un imposteur et un menteur. Les électeurs vous ont jugé !
— Louis Aliot (@louis_aliot) 14 Décembre 2015