France / Monde

L'Iran accepte que l'ONU visite son site nucléaire

Temps de lecture : 2 min

L'Iran a accepté de coopérer avec l'agence de contrôle du nucléaire de l'ONU pour l'inspection de son site d'enrichissement d'uranium. Le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana a déclaré que Téhéran allait inviter l'Agence Internationale de l'énergie atomique (AIEA) à visiter le site, proche de Qom dans le sud du pays, dans les deux semaines à venir.

La journée de jeudi 1er octobre a également été marquée par une première historique: pour la première fois depuis plus de trente ans, deux hauts responsables américains et iraniens (le sous-secrétaire d'Etat William Burns et son homologue iranien Saïd Jalili) se sont entretenus au cours d'une réunion bilatérale en marge de la rencontre entre l'Iran et les six grandes puissances (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) à Genève.

Les deux pays ont déjà eu des discussions sur l'Afghanistan ou l'Irak dans un cadre multilatéral mais c'est la première fois qu'ils se rencontrent à un tel niveau, et sur un sujet concernant exclusivement l'Iran.

Les participants se sont également engagés à intensifier leur dialogue. Le ministre des affaires étrangères de l'Iran a déclaré que les discussions étaient «constructives. Nous espérons que l'autre côté aura la même volonté politique et la même détermination».

Plus tôt dans l'après-midi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé que la France est favorable à l'idée que des pays tiers enrichissent de l'uranium pour un réacteur nucléaire iranien afin d'éviter que l'Iran ne le fasse lui-même.

«L'Iran avait soufflé le chaud et le froid avant la rencontre, explique le Nouvel Obs. Mercredi, alors que la pression était à son comble, Saïd Jalili expliquait ainsi à son départ pour Genève envisager la réunion de manière "positive", alors que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad affirmait que son pays sortirait "sans dommages" de la journée. Puis, plus conciliant, le président a proposé de céder de l'uranium faiblement enrichi en Iran à un pays tiers pour obtenir en contrepartie de l'uranium enrichi à 20% nécessaire pour un réacteur de recherche.»

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Photo: Un missile lors d'une parade à Téhéran Morteza Nikoubazl / Reuters

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