«Les hôpitaux ont été mobilisés. Le plan blanc a été déclenché», annonçait dans la nuit du 13 au 14 novembre l’Élysée dans un communiqué, à la suite des attentats qui ont fait au moins 120 morts selon un dernier bilan à Paris le 13 novembre au soir.
Selon le site medisite.fr, il s’agit d’un plan «d’urgence sanitaire et de crise», qui a été mis en place depuis le début des années 2000. Il sert à «planifier la mise en œuvre rapide et rationnelle des moyens indispensables en cas d’afflux de victimes».
Le plan rouge alpha créé en 1978
Ce plan, explique l’AFP sur le site du Figaro, a été mis en place en 2004 et permet de «déprogrammer des activités non indispensables, d’ouvrir des lits supplémentaires, de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté». Il a été déclenché par le passé pour faire face à des épidémies de grippe et de gastroentérite.
Le plan rouge alpha est quant à lui un «dispoditif de riposte multi-attentat destiné aux situations d’extrême urgence», comme l’explique Direct matin. Il a été créé en 1978 et sert à mutualiser les moyens des différents services de secours (Samu, sapeurs-pompiers, Croix rouge, etc.). «Un commandement opérationnel est alors spécialement mis en place», ajoute le site du quotidien gratuit.