À l’annonce de la disparition d’André Glucksmann, le 10 novembre, en tout début de matinée, c’est évidemment à lui qu’on a demandé ses premières réactions et, à sa manière, bouleversé mais ne cédant rien à ses principes d’organisation et de rapidité d’exécution, Bernard-Henri Lévy a distribué souvenirs et admiration posthume à toute la médiasphère, en trouvant encore le temps de rédiger, avant midi, un texte pour Le Monde. Et c’était justice, pour «Gluck» et pour lui, pour tous les coups reçus ensemble, ou chacun sa saison, depuis cette fameuse émission d’«Apostrophes», le 27 mai 1977; des tombereaux d’anathèmes déversés sur leur commune –ou voisine– obsession des fronts du totalitarisme, leur insistance à imposer aux consciences un tour du monde permanent de la vigilance.
À tout prendre, la journée est plutôt plaisante pour les «Munichois», pour ceux, comme le rappelait le réalisateur Raphaël Glucksmann, le propre fils d’André, sur un site dédié à BHL, qui préfèrent «se complaire dans l’équidistance» entre victimes et bourreaux. Cela en fait toujours un de moins, promesse d’un peu de marge, dans le droit à la somnolence. Et pour BHL, sans doute, promesse d’un peu d’inquiétude en plus, à se savoir seul des deux restant, symboliquement. Sa parano a d’ailleurs dû surgir en même temps que son chagrin, ce matin-là, en répartissant les interviews, il savait aussi qu’il empêchait ceux qui mégottent encore l’importance d’André Glucksmann d’occuper le terrain médiatique post-mortem. Il a «verrouillé», au risque d’encourir le reproche de tirer une fois encore la couverture à lui.
L’acte d’accusation viendra sûrement contre Glucksmann, passé le délai de décence, au moins contre sa décision, en janvier 2007 de choisir Nicolas Sarkozy contre Ségolène Royal, à l’élection présidentielle, contre aussi son évolution «atlantiste» et son approbation des opérations militaires américaines. Déjà, se remâche, en ville, la tentation de désigner le disparu comme le premier maillon, dans le temps, de la chaîne d’intellectuels de gauche ayant dérivé vers le camp des «néoconservateurs». Avant Finkielkraut, Glucksmann, déjà, il y a même assez longtemps. Tout s’explique donc.
Dynamitage de l’époque
Il y a fort à parier, maintenant, que seront revisités aussi, avant réquisitoire, cette vieille histoire des nouveaux philosophes, et plus encore le surgissement, sur le plateau d’«Apostrophes», en 1977, de «l’intellectuel médiatique», cet irresponsable narcissique, ce penseur ivre, aux yeux de nombreux clercs, dont la persistance, entre fouillis de concepts et télégénie, quarante ans plus tard, avec la génération de Michel Onfray, donne toujours des boutons à une partie de la corporation. Cela n’attendra pas le départ de BHL, son jour venu, il suffisait que l’un des deux cède, et lui-même va devoir relire leurs livres, à tous deux, se replonger dans ces années, pour une défense rétrospective conjointe. La nostalgie est forte, et finira par s’exprimer, des temps où s’accrochaient désespérément, en France, les ultimes illusions, dans l’après Mai-68, l’Union de la gauche, ou la dénonciation des seuls crimes du fascisme «brun», au Chili, en Argentine, où l’on croyait encore possible, à gauche, de sauver ce qui pouvait l’être d’un marxisme sans stalinisme.
La faute à cet Archipel du Goulag, le témoignage d’Alexandre Soljenitzyne, sur l’oppression soviétique, qui a sonné l’intelligentsia, en 1974. Urgence: gagner encore du temps. Serrer les rangs de l’omerta. André Glucksmann, rescapé du gauchisme maoïste, la brise avec une inconscience crâne. Dans la vie, ce philosophe quadragénaire, qui a été l’assistant de Raymond Aron, est l’homme le plus doux, le plus affectueux qui soit, mais ses mots, peut-être pour avoir traversé l’Europe, enfant, au bras de sa mère, une résistante juive autrichienne, sont gorgés d’une colère, d’une radicalité débridées, qui prend à revers les héritiers de Sartre, dont il a été lui-même, et de sa fameuse proposition: «l’horizon indépassable du marxisme». «Voici un ouvrage salubre qui dérange les conformismes de toute nature», écrira le sociologue Pascal Perrineau, à la parution de La Cuisinière et le mangeur d’hommes, en 1975. C’est le moins qu’on puisse dire. Le tremblement de terre est même de plus grande amplitude que pour L’Archipel.
Glucksmann est l’homme le plus doux, le plus affectueux qui soit, mais ses mots sont gorgés d’une colère, d’une radicalité débridées, qui prend à revers les héritiers de Sartre
Le livre connaît un succès qu’on a tout fait pour étouffer. Les critiques ne se précipitent pas pour ausculter les hantises inspirées d’André Glucksmann. Car c’est en Occident que celui-ci pense avoir retrouvé le réacteur originel de la barbarie. Il désigne l’État, le processus démocratique –et les marxistes occidentaux qui s’y abritent– comme premiers géniteurs, et donc au moins indirectement complices, du soviétisme, et cela revient, de l’avis à peu près général, à frapper son propre camp dans le dos. Après avoir accepté le manuscrit, Claude Durand, le PDG des éditions du Seuil, éditeur de Soljenitsyne, a tout fait pour en retarder la publication. Le livre sort au début de l’été, quand les libraires ne vendent plus que des polars. «Le bouche à oreille en a fait un succès de plage», dira plus tard André Glucksmann, dans un sourire.
Ils sont tout de même quelques-uns à avoir compris, en se jetant sur La Cuisinière et le mangeur d’hommes, qu’un boulevard éditorial et philosophique venait de s’ouvrir devant les candidats au dynamitage de l’époque –avec la gloire pour retour sur investissement. Jean-Edern Hallier, romancier et pamphlétaire, qui tangue déjà entre sa droite et sa gauche. Jean-Marie Benoist, auteur, en 1970, du précurseur Marx est mort. Aussi une poignée disparate d’ex-maoïstes, désespérés par l’évidence de leurs errements, philosophes en herbe souvent passés par Normale Sup, qu’un jeune éditeur flamboyant, Bernard-Henri Lévy, normalien lui-même et ex-sympathisant «mao», tente de rabattre pour le compte des éditions Grasset. Ils cherchent à rééquilibrer la balance du mal entre l’Est et l’Ouest, tournent autour du marxisme à la française, et tout en leur vouant une admiration définitive, cherchent à trahir leurs pères, Sartre, Althusser, Merleau-Ponty…
Le plus prompt est BHL. Il fait des pieds et des mains, en 1975, pour avoir l’honneur de signer la critique du livre d’André Glucksmann dans Le Nouvel Observateur. Il obtient gain de cause, dans le numéro du 30 juin, mais Jean Daniel, le directeur du Nouvel Obs, préface lui-même l’éloge, qu’il désapprouve. Ce livre, BHL «ne le discute pas assez», reproche-t-il. Puis ajoute tout de même: «Mais c’est peut-être parce qu’ailleurs, et surtout à gauche, on l’ignore trop.» Dans la rédaction, ou autour d’elle, de l’un des temples nationaux du «camp du progrès», seuls le philosophe François Chatelet, la journaliste Michèle Cotta, l’écrivain Maurice Clavel soutiennent le livre et sa critique. Les autres accusent Jean Daniel de faiblesse.
Antitotalitarisme comme vocation
Mais voilà André Glucksmann et BHL appontés. Le mouvement vient du second. Il procède ainsi: ce tombeur de filles fait surtout, à 27 ans, la cour aux grands intellectuels. Plus encore que mondain, le carnet d’adresses que cultive l’élève préféré de Louis Althusser, à Normale Sup, est philosophique. Foucault, Barthes, Sartre, Aron, il est en approche permanente. Il collectionne les maîtres à penser, comme d’autres les timbres. En 1971, il est le seul à être parti dans le sous-continent indien, pour répondre à l’appel d’André Malraux en faveur du Bengladesh, et a attendu, en apprenant tout de lui, le retour d’Amérique latine de Régis Debray. Il agace aussi. Trop beau, trop fils de famille, trop ambitieux, trop intelligent, et ne pouvant pas s’empêcher de le laisser savoir. Du coup, on se trompe souvent sur la place du tiret dans son patronyme. On croit avoir à faire à Bernard Henri-Lévy. Un aristo, forcément, le harangueur bellâtre.
André Glucksmann aura le rôle d’un frère aîné, mais il ne le sait pas encore, et il en doutera toujours. Avec les années, leurs différences se creuseront encore, à en devenir comiques à observer. Le premier, modeste, mélancolique, solitaire, qui ne réapparaît que lorsque le totalitarisme ouvre un nouveau chantier. BHL aux quatre coins du monde en même temps, critiqué pour son entregent auprès des puissants, usant à suivre. Et pourtant, une liste de combats communs à laquelle peu d’écrivains engagés peuvent prétendre.
En 1975, c’est même d’une certaine manière André Glucksmann qui «fait» Bernard-Henri Lévy. La cuisinière et le mangeur d’hommes rend en tout cas la jeune trajectoire de ce dernier plus rectiligne. L’antitotalitarisme comme vocation. La philo, définitivement «à coups de marteaux», comme le disait Nietzsche. Penser, c’est cogner. Les premières tentatives restent brouillonnes, et tiennent d’abord largement du gag pour gogos de l’intelligentsia. Les auteurs néo-gauchistes Grasset, dont Grasset ne comprend toujours pas à quoi ils veulent vraiment en venir, deviennent nouveaux philosophes, autour de BHL. Pour l’essentiel, parce que celui-ci a dirigé avec eux un dossier spécial du magazine culturel Les Nouvelles Littéraires. Des philosophes en place dialoguant avec les jeunes pousses. Au moment du bouclage du numéro, manquait un titre. Va pour «Nouveaux Philosophes», qui se marie bien avec Nouvelles Littéraires. Succès garanti dans la provocation, auprès de la profession.
Glucksmann aura le rôle d’un frère aîné. Avec les années, leurs différences se creuseront encore, à en devenir comiques à observer
Plus sérieusement, BHL écrit son livre, que Jean-Edern Hallier veut éditer, et dont il suit l’accouchement fébrile. L’Archipel, La Cuisinière, La Barbarie à visage humain, dans cet ordre. L’ouvrage va finalement paraître chez Grasset, mais la maison Hallier profitera financièrement de son succès de librairie. Gluck, BHL, Françoise Verny, dans cet ordre. «La papesse des Lettres» a persuadé André Glucksmann de confier à Grasset son livre suivant, Les Maîtres Penseurs –ce qui épargnera au Seuil de nouveaux soucis. Au printemps 1977, alors que Bernard Pivot prépare une émission sur ces nouveaux philosophes qui affolent la place, elle décide l’animateur à inviter ensemble les deux auteurs, Gluck et BHL. Maurice Clavel, l’écrivain gaulliste passé au gauchisme mystique, en sera aussi, pour faire bon poids. Il a parrainé les maos, et soutient quelques-uns des nouveaux philosophes, en particulier Christian Jambet et Guy Lardreau, auteurs de L’Ange, autre torpillage du marxisme. En face, deux détracteurs, Xavier Delcourt et François Aubral, auteurs de Contre la Nouvelle philosophie.
André Glucksmann refuse d’abord d’apparaître sous la bannière des nouveaux philosophes. Lui aussi se demande à quoi tout cela peut bien rimer. En outre, il en a soupé, des groupuscules. Françoise Verny le convainc: de toute façon, les livres à paraître sur cette école de pensée surgie de nulle part le comptent au nombre de ses membres actifs. Avant même l’émission, ce numéro d’«Apostrophes» est une grande affaire, pour le milieu intellectuel. On compte bien assister à l’enterrement d’une imposture. Jean Daniel a convoqué Maurice Clavel et André Glucksmann, qui écrit parfois dans le Nouvel Obs, pour s’assurer qu’ils demeurent bien des hommes de gauche. «Ce doit être pour ça que j’ai lâché cette phrase, dira André Glucksmann, qui est restée: “les tribunes du Programme commun sont vides”.»
Paire subversive
Le jour venu, avant l’émission, Françoise Verny convie ses auteurs et leur parrain à dîner chez elle. «BHL est arrivé, énervé, très confiant, expliquera Gluck, amusé par ce souvenir. Il répétait: “Nous allons faire un carton, vous allez voir, nous allons faire un carton!” Moi, j’étais sceptique. Mais lui avait déjà ses incroyables certitudes.» BHL a raison: un carton. Leurs livres vont se vendre, côte à côte, comme des petits pains. «Les tribunes du Programme commun…», la phrase va achever de désespérer Billancourt. On les accusera ensemble d’avoir fait perdre à la gauche les législatives de 1978. Ils sont honnis, bannis par beaucoup, mis dans le même sac des traîtres à la cause. Pour le reste, on ne sait toujours pas grand-chose de la nouvelle philosophie. Les filles les ont trouvés beaux. Des pâtres, dira-ton. Des idoles pop, confiera même un critique. Deux véhéments, qui ont pris d’assaut une télé post-ORTF chuchoteuse, le plus âgé avec une sincérité d’écorché, le plus jeune, avec une cérébralité plus contrôlée. Inversion des âges.
L’histoire se serait arrêtée là qu’il serait tout de même normal, tant la portée politique, intellectuelle de l’émission a été grande, que BHL, aujourd’hui, salue la mémoire d’André Glucksmann sur tant d’autres antennes. Quoi qu’ils veuillent, en 1977, les voilà liés à vie, et plus tard encore, pour les historiens des idées et ceux de l’agitprop. La nouvelle philosophie va vite laisser la place. À son actif, avant effacement, juste un voyage de groupe au Mexique, pendant l’été, à l’invitation des universités, dont le principal mérite est de permettre aux deux hommes de comprendre qu’ils excellent au même talent de tribune. Comme les salles sont bourrées d’étudiants communistes ou révolutionnaires, leurs diatribes contre l’URSS ou Cuba leur attirent insultes et jets de tomates. Mais aucun des deux ne cède, surtout devant l’autre. Un mot d’ordre commun naît sans doute là: ne jamais abandonner l’estrade à une salle hostile.
Ils font souvent faire la paire, les années suivantes, en tête de manif ou à la tribune de la Mutualité. En 1977 encore, pendant la visite en France de Leonid Brejnev, alors que le physicien dissident Andrei Sakharov est retenu à Gorki par le KGB. En Thaïlande, depuis la frontière, pour dénoncer au plus près possible les crimes du régime cambodgien. À Paris, souvent, devant l’ambassade d’URSS. En mer de Chine, pendant l’opération en faveur des boat-people. À Varsovie, pour Solidarnosc…
Les filles les ont trouvés beaux. Des pâtres, dira-ton. Des idoles pop, confiera même un critique. Deux véhéments, qui ont pris d’assaut une télé post-ORTF chuchoteuse
Chacun ira ensuite sa vie différemment. Gluck plus souvent à demeure, occupé à accueillir, même dans son appartement du Xe arrondissement de Paris, les refuzniks et les réfugiés du siècle, que BHL tente, lui, d’aller rencontrer derrière les rideaux de fer. Glucksmann se déplace, bien sûr, en Tchétchénie, à Berlin, à Moscou, en Géorgie, mais plutôt quand les frontières s’entrouvrent, ou s’il est à nouveau possible d’occuper une tribune et de se faire entendre. BHL a, lui, la folie de l’intrépidité, des grands reportages en Afghanistan ou en Afrique, privilégiant «les guerres oubliées» ou les maquis inaccessibles. Mais tous les agents du totalitarisme savent que, lorsque l’un des deux approche, l’autre va suivre, au moins par ses tribunes libres, ses livres, ses appels à meeting. Commune réputation, mondiale, de dangerosité subversive.
Solidarité de siamois
On ne sait pas ce qu’André Glucksmann pensait vraiment de BHL, de son mode de vie, de sa fortune, de ses mondanités. Toute sa vie, jusqu’à sa maladie, ces dernières années, il a amicalement résisté comme il l’a pu, échouant souvent, au besoin envahissant de son double de l’emmener, dans son jet privé, gagner un lieu de résistance ou de forfaiture. À la fin, BHL a fait voyage commun avec Raphaël, le fils d’André, comme en Géorgie, en 2008. Le fils, à la suite du père. Jamais l’un des deux n’a écrit ou dit publiquement du mal de l’autre. Le duo d’«Apostrophes» a eu des désaccords, comme sur la guerre en Irak. Ils se sont parfois querellés, par texte interposé. Leur solidarité d’évidence, de siamois, même muette ou à distance, vaut depuis 1977.
Ils ont dû prendre la plume, parfois, quand l’anathème devenait trop vif contre la personne ou la pensée de l’autre. BHL, en 2007, par exemple, quand la gauche reprocha à André Glucksmann de soutenir Nicolas Sarkozy. Ou Glucksmann, en 2011, quand BHL se faisait étriper pour son activisme en Libye. Parfois, leurs hôtes avaient l’insigne honneur de les avoir ensemble, comme à Moscou, en 2001, lors d’une table ronde sur la Tchétchénie. Mais c’était courir un risque. Ce jour-là, devant le général Marilov, qui avait commandé les troupes de l’invasion, André Glucksmann avait tenu à ce que soit respectée une minute de silence à la mémoire des «écartelés de Grozny», obligeant ainsi le général et les autres galonnés à se lever devant leurs victimes.
Affaiblie par la maladie, en 2014, l’auteur des Maîtres penseurs n’a pas pu monter à sa dernière tribune. Maïdan. La révolution de Kiev. Un message a été lu, devant BHL, par lequel l’absent, à demi absent puisque l’autre était là, s’adressa à la foule: «Vous êtes la fierté de l’Europe [...] Tenez bon, le sort de l’Ukraine dépend de vous, l’Europe dépend de vous, la vérité dépend de vous.»
BHL doit maintenant se demander si on ne lui a pas coupé un bras. Ou éprouver un curieux sentiment de vide. Une impression voisine de celle que ressentent, prétend-on, les jumeaux, quand leur autre n’est plus; vraiment plus là, même à l’autre bout du monde. Dans les sous-sols de sa maison de Marrakech, il y a plusieurs années, il s’est constitué une sorte de musée personnel, tout au long des nombreux couloirs, peints à la chaux, et il y a accroché des photos, des centaines de photos, l’une à côté de l’autre, à se toucher. De femmes, d’amis, de parents, de personnages qui lui sont chers, comme le commandant Massoud, l’Afghan; de tranchées en résistance, en Bosnie ou d’ailleurs; de tarmacs d’aéroports de fortune. Couloirs de la restitution d’un siècle et de brassées de vies. Ou miroir de sa propre gloire, ceux qui l’apprécient, ceux qui le détestent choisiront. Les clichés représentant Gluck y sont en tout cas fort nombreux.