L’Australie et la Nouvelle-Zélande doivent s’affronter, ce dimanche 1er novembre, en finale de la Coupe du monde de rugby. L’une de ces deux nations remportera son troisième titre mondial. L’Australie a déjà été sacrée championne du monde en 1991 (12-6, contre l’Angleterre) et en 1999 (35-12, contre la France), tandis que les Néo-Zélandais se sont imposés en 1987 (29-9, contre la France) et en 2011 (8-7, contre la France).
Et pourtant, contrairement à ce qui s’était passé avec la coupe Jules-Rimet, qui récompense les champions du monde de football, aucune des deux équipes ne pourra conserver la coupe Webb-Ellis ce dimanche. Comme le raconte le New Zealand Herald, les orfèvres graveront bien le nom des vainqueurs à l’issue de ce tournoi mais leur tâche s’arrêtera là, ils n’auront pas à en fabriquer une nouvelle:
«Un porte-parole de la World Rugby nous a indiqué qu’il n’y avait aucune discussion autour de ce concept.»
En football, la coupe Jules-Rimet avait filé du côté du Brésil, après sa troisième victoire, en 1970, selon les désirs du dirigeant français. Depuis, la Fifa a choisi de ne pas répéter le processus et fournit, depuis 1974, une réplique à tous les vainqueurs.