Près d'un joueur sur cinq ne joue pas pour le pays dans lequel il est né. C'est le constat de fait par Valéry Lefort, journaliste de La Montagne, lors de cette huitième Coupe du monde de rugby. Sur les 620 joueurs qui ont été sélectionnés, 120 ne sont pas nés dans le pays qu'ils défendent. En fait, rappelle le quotidien régional, «l'internationalisation du rugby a littéralement fait exploser les frontières», et aujourd'hui «seule l'Argentine a vu ses trente-et-un sélectionnés naître au pays».
Les raisons sont très nombreuses, explique l'article, qui indique par exemple que, pour certains, changer de sélection et évoluer en équipe de France ou d'Angleterre, «en plus de royalties incomparables à celles des Fidji ou Samoa, ouvre plus facilement les portes des grands clubs européens. Ceux qui rémunèrent le mieux le statut d'international».
L'article évoque aussi les côtés négatifs de ces naturalisations, notamment pour les nations dans lesquelles se font ces marchés:
«Les Fidji, c'est moins d'un million d'habitants. Les Samoa, moins de 200.000! Le risque de “tuer” ces petits pays existe bel et bien.»
L'article est à lire en entier sur le site de La Montagne.