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Frédéric Michalak, septième meilleur marqueur de l'histoire de la Coupe du monde de rugby

Temps de lecture : 2 min

Frédéric Michalak contre le Canada, le 1er octobre 2015. REUTERS/Andrew Boyers.
Frédéric Michalak contre le Canada, le 1er octobre 2015. REUTERS/Andrew Boyers.

En inscrivant quatorze points (deux pénalités, quatre transformations) lors de la victoire du XV de France sur le Canada (41-18), jeudi 1er octobre à Milton Keynes, le demi d’ouverture Frédéric Michalak est devenu le meilleur marqueur des Bleus en Coupe du monde, avec 136 points. Le précédent record était détenu par Thierry Lacroix, avec 124 points.

Ce chiffre fait désormais de Frédéric Michalak le septième marqueur de l'histoire de la Coupe du monde et le meilleur en activité, le podium étant éventuellement atteignable en cas de gros parcours des Bleus et de réussite exceptionnelle de leur buteur. Voici le top 6 actuel:

1. Jonny Wilkinson (Angleterre, 1999-2003-2007-2011): 277 points
2. Gavin Hastings (Ecosse, 1987-1991-1995): 227 points
3. Michael Lynagh (Australie, 1987-1991-1995): 195 points
4. Grant Fox (Nouvelle-Zélande, 1987-1991): 170 points
5. Andrew Mehrtens (Nouvelle-Zélande, 1995-1999-2003): 163 points
6. Chris Paterson (Ecosse, 1999-2003-2007-2011): 140 points

Lors du premier match contre l'Italie, Michalak avait marqué 19 points (cinq pénalités et deux transformations) avant d'être laissé au repos pour celui contre la Roumanie. Pendant la Coupe du monde 2003, il avait inscrit pas moins de 103 points –le sixième plus gros total jamais inscrit sur une seule compétition–, mais avait été aussi critiqué pour avoir «coûté» à la France douze points lors de la demi-finale perdue contre l’Angleterre, sous le déluge de Sydney.

En 2007, il n’avait pas inscrit un seul point lors d'une compétion où Skrela, Beauxis et Elissalde avaient buté pour les Bleus, mais avait laissé sa trace dans la compétition en réussissant un superbe renversement de jeu (après une avant-dernière passe, venant de Damien Traille, entachée d’un en-avant) sur l’essai victorieux de Yannick Jauzion contre la Nouvelle-Zélande. Il n’avait pas disputé la compétition en 2011.


Le meilleur buteur de l’histoire de la compétition, d’assez loin, est donc Johnny Wilkinson, avec 277 points inscrits en 19 matches. Un record que l'Anglais a notamment bâti sur son art du drop: il en a réussi pas moins de quatorze, dont celui qui a offert la victoire à son pays en 2003 et un qui avait scellé la victoire face à la France en demi-finale en 2007.


En moyenne de points par match, le Britannique ne se classe en revanche que douzième, avec un peu moins de 15 points par rencontre. Le premier (improbable) de ce classement se nomme Simon Culhane, Néo-Zélandais qui avait inscrit 45 points (un essai et… vingt transformations) lors de son seul match en Coupe du monde, un massacre infligé au Japon (145-17) lors duquel son équipe ne s’était même pas ennuyée à tenter une seule pénalité. Suit le Sud-Africain Jannie de Beer, célèbre pour avoir inscrit cinq drops en un seul match contre les Anglais en 1999 (19,4 points de moyenne) et surtout l’Ecossais Gavin Hastings (17,5 points par match), dont la longévité se rapproche davantage de celle de Wilkinson puisqu’il a disputé trois Coupes du monde (1987, 1991, 1995). Avec 9,7 points par match, Michalak se classe lui, parmi les joueurs ayant disputé plusieurs Coupes du monde, derrière ses compatriotes Thierry Lacroix (13,8), Christophe Lamaison (10,9) et Didier Cambérabero (10,6). C'est donc aussi pour sa longévité qu'il a été «récompensé» de ce titre de meilleur marqueur.

Dans le classement des joueurs ayant marqué 30 points ou plus en Coupe du monde, on en compte seize qui ont marqué au moins un essai, une transformation, une pénalité et un drop en Coupe du monde, dont trois Français, Frédéric Michalak, Guy Laporte et Christophe Lamaison (qui avait réussi cet exploit en un seul match lors de l’inoubliable demi-finale contre la Nouvelle-Zélande en 1999, marquant ce jour-là 28 points à lui seul). Un Lamaison dont Michalak avait battu cet été le record global de points (380) sous le maillot bleu –il en est désormais à 436.

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