Selon l'Associated Press, la police allemande a perquisitionné, samedi 5 septembre au matin, le domicile d'un homme de 26 ans soupçonné de s'être réjoui publiquement sur Facebook de la mort d'Aylan Kurdi, le petit garçon syrien retrouvé mort sur une plage de la côte turque. Il aurait écrit dans un post, à propos de cette mort: «Nous ne la pleurons pas mais nous en réjouissons.»
Selon une porte-parole, l'homme fait l'objet d'une enquête pour avoir «diffamé la mémoire d'un mort et incité à la haine», délits passibles au maximum de trois ans de prison.
Interrogé par le Berliner Zeitung, Frank Henkel, un sénateur de la CDU, a appelé à une plus grande sévérité contre les discours de haine en ligne et a demandé aux opérateurs des réseaux sociaux de prendre leurs responsabilités dans le signalement de ces contenus.